Annales des Mines (1846, série 4, volume 9)
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CIRCUL*Iles.
CIRCULAIRES.
Paris., le 16 mars 1846. Machines locomotives.
Appareils manométriques.
Monsieur le Préfet, aux termes de l'article 53 de l'ordonnance royale du 22 mai 1843, sur les appareils à vapeur, les chaudièresde'pachi nes locomotives doivent être munies d'un manomètre soit à air libre, soit à air comprimé, ou d'un therrnarnanomètre, destinés à indiquer à chaque instant la tension dela vapeur. Quelques délais avaient, été accordésipour, l'exécution de cette disposition, afin 'de donner attx éornpagnies le temps dont elles pouvaient avoir besoin pour trouver dans le commerce on-faire elles-mêmes conâruire des
instruments de ce genrq:,. appropriés à ces sortes de
chaudières. ElleS ont dû se mettm 4-ânesure à citté 'ara , et déjà, sur -plusieurs chemins ree-fér,Iles locorke esSont ponr, vues d'appareils manométriques qui offrent es ecrrilditione nécessaires. L'administration n'entend (nullement prescrire rusa exelusif de tel ou lei système.-Ici,-come.potir les aut moyens de sûreté, l'Ordonnance de 184S a laissé tonte
latitude quant au mode d'application. Ce qu'elle -doit exiger seulement, d'eSt que lès instruments' employés remplissent le but -Propose.--Ainsi-i-4 --e4 libre de se servir de manomètreslouverts ou fermés; ou 'dellrerrno-
manomètres de constructions diverses Terni,'4u ils aient nue précision suffisante que 41eurs- indications soient faciles à distinguer dans les voyages.deïnur et de nuit. Mais il y a lieu de tenir la Maina Be/zée-116°n de tarticle 53 de l'ordonnance actriellement qu'il est bien constaté que l'on peut, aveedes précautions , des dispositions convenables, satisfaire dans là pratique aux conditions requises.
Je joins à la présente, à titre; de renseignement, un rapport qui m'a été adressé parla commission centrale des machines à vapèttr,-sur--un .manomètre à air libre présenté par M. Richard ,_`de len: Ce rapport, dans lequel on trouvera ies in dications utiles, est imprimé ci-après. Quels que soientini-instruments que l'in emploiera, il sera nécessaire 4iiè MM. les ingénieur% vérifient, de
,
temps à autre, l'exactitude de leur graduation. Pour les manomètres, cela peut s'effectuer facilement en les comparant à un manomètre à air libre ordinaire, soigneusement gradué, que l'on applique à un récipient quelconque, dans lequel on foule de- l'eau à l'aide d'une pompe. Ce récipient porte un tuyau avec une tubulure à laquelle on adapte le manomètre qu'il 's'agit de vérifier. Les deux instruments doiVent accuserdes pressions égales. Quant aux vérifications des therrnomanornètres , je me réfère aux détails contenus à ce sujet dans l'instruction du 23 juillet 1843 (S ,n° 2). Les compagnies de chemins de fer devront avoir, dans leur atelier principal de réparation , ces moyens de vérification qui sont très-simples et d'une grande utilité. Je vous invite, monsieur le préfet, à leur fixer un délai de trois mois pour se conformer aux prescriptions de l'article précité de l'ordonnance du 23 mai, et à me rendre compte de l'exécution que ces mesures auront
reçue dans votre département, en faisant connaître quelles sont les espèces de manomètres ou de thermomanomètres que l'on aura adoptés.
Je vous-prie aussi de m'accuser réception de présente, dont.je transmets une ampliation à MM. la les in-
génieurs. Recevez, monsieur le préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le sous-secrétaire d'État des travaux publics, Signé LEGRAND.
Avis de la commission centrale des machines à
vapeur.
La commission, dans sa séance du 13 juin 1845, à laquelle assistaient MM. Cordier, président, de Bonnard, Kermaingant , Garnier, Mary et Combes, secrétaire, a pris connaissance de la '-Lamé lettre du 20 mai dernier, par laquelle M.. le sous-secrétaire d'Éta t des travaux publics demande son avis suis- un manomètre raccourci 4 air libre, présenté par M. Richard,
physique, à Lyon.
fabricant d'instruments de e secrétaire, après avoir mis sous