Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)

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SUR LA DI.TUIBUTION DE LOB t8 d'habitude pour tenir compte aussi de leur diamètre moyen. Les laveurs savent que 12 à 15 paillettes trou-

vées sur la pelletée de 4',5 correspondent à un bénéfice de i fi:. 5o c. à ifr. 75c. pour leur journée. Il se trouve ordinairement dans le gravier auriQ -unité de saU, et 1e cailloux fère beaucoup de gros cailloux de grosse dimen. ui,ut dans le SI011; car 4o à 50 pour loo du volume total de ce gr,vier aurilére. gravier restent sur la claie d'osier dont les bâtons sont espacés de 2 centimètres.La richesse du sable

aurifère débarrassé des gros cailloux par le premier triage est donc environ double de celle don-

née plus haut (page 16, 8e colonne); pour la

moyenne des sables exploités,. cette teneur serait de o.000 000 264. l'Annule de la positionde dedi_ ces

Pour fixer les idées sur la distribution des et , es ,

d'or, je citerai un exemple d'atterrissericheses ment où l'on a trouvé des sables de différents eaas un mdme degrés de richesse disposés superficiellement vers iutrrenl. rissem la tête. Le banc B(jig. 5, P1. situé à 2 kilo.

mètres à l'amont de Kehl, a été déposé à l'ex-

trémité aval de la rive corrodée A, à l'endroit où le thalweg s'en éloigne; le gravier qui le constitue est descendu moyennement de 35o à 400 mètres, en passant de sa position précédente A.' à la position actuelle B. En a et en b .se trouve la principale richesse (c'est le gravier des variétés i et 2 du tableau précédent); en c est la teneur moyenne du gravier exploité. A 100 OU 130 mètres de son origine, en cl, le banc n'est plus suffisamment riche pour être lavé. On reconnaît dans cette même île combien la richesse varie avec la profondeur; ainsi, dans un endroit où la couche superficielle de gros cailloux,

DANS LA PLAINE DU RION.

sur une épaisseur de om,15, donnait 5o paillettes d'or par pelletée, on ne trouvait immédiatement au-dessous, sur 0m,04, que 6 paillettes; et en descendant davantage dans le sable mélangé de gravier, 3 paillettes seulement par pelle. Legravier dont provient l'atterrissement en ques- Enrichissement tion ne renfermait que 3 à 4 paillettes par pelletée. Il y a donc eu certaines parties enrichies dans la proportion de à 15, par ce remaniement qu'il a subi sur un trajet d'environ 400 mètres; ailleurs d'après le tableau précédent , la concentration de l'or s'est encore faite dans un plus grand rapport, dans celui de 8 562 ou de 1 à 70. Ces chiffres montrent combien le lavage naturel , opéré par le fleuve, facilite le travail de l'orpailleur. Ce n'est pas seulement dans le lit du Rhin que !I I a m ea ngendVui eLdi ne l'on rencontre l'or; j'ai trouvé ce métal dans le gra- estaurifère en vier de différents points qui sont distants de io ou adeethuells sudru u 2 kilomètres du fleuve, de telle sorte que l'or grande largeur. paraît être généralement disséminé dans tout le gravier alpin qui. constitue la plaine du Rhin tant dans les anciennes alluvions de ce fleuve, que dans celles de l'Ill , qui sont de même nature. Il La rivière d'Ill aussi auriest facile de s'assurer du dernier fait; en lavant, est fère. par exemple, le gravier pris près de Geispolsheim, à la station même du chemin de fer. Sur ce paclauvafigeeuvnea-

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rallèle, la largeur du gravier aurifère est d'en-

viron 16 kilomètres. Le métal précieux ne se trouve en général le longSa fable de l'Ill qu'en proportion très-faible; Io kilogram- neur eu or. mes ne laissent souvent au lavage que 0,9 milligrammes d'or, ce qui correspond à une teneur de 0,000 000 09. Iln st donc pas étonnant que jusqu'à ce jour FM n'ait pas été signalée parmi les rivières aurifères. i

te-