Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)

Su

FORMATION nu MINERAI DE FEU

10uX , lesquelles ne sont autre chose que le minerai des marais. des

L'identité de l'origine du dépôt ferreux car voisin n'est pas douteuse,

marais et du minerai qui bordent ce dernier est renfermé dans les sables précipité ocreux, les marais où se forme sans cesse le

niveau, à 2 ou

et de plus il est situé au même chi3 décimètres près. En outre, la composition ainsi que mique des deux substances est la même, Bienwald. Enfin le montre l'analyse du minerai de

des eaux stagnantes se le précipité gélatineux dessiccation artificielle, en une change, par une conchoïde, qui

masse brune, très-dure, à cassure principale variété de a absolument l'aspect de la minerai. Il est à remarquer que lorsque le précipitéilnase turel est abandonné à lui-même sous l'eau, semaines, à la manière prend au bout de quelques brune trèsd'un ciment hydraulique, en une pâte doit à délayer. Ce précipité épaisse que l'on a peine état de dans un sol humide son conserver longtemps mollesse, de telle sorte que les particules déposées à des époques éloignées peuvent parfaitement se souder ensemble. dont Le minerai de Bienwald diffère du dépôt Rareté des forla rareté des carapaces siliceuses qu'il

mes errganiques. il dérive par

Quand on le soumet au microscope, acide, après l'avoir préalablement traité par un on n'y aperçoit plus que quelques très-rares débris de têts, tandis que ces mêmes dépouilles organiques abondent dans le précipité primitif. Cependant le résidu insoluble dans les acides

dans le minerai renferme. dos marais.

lui traité par une dissolution de potasse caustique qui était sans doute comabandonne de la silice binée à de l'alumine ou à de l'oxyde de fer.

DES MARAIS ET DES LACS.

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C'est dans le bassin de la Lauter et à l'amont L'oxyde de fer des marais ferrugineux, que l'on pouvait espérer ratuvteerrséedt andsanias reconnaître l'origine de la formation du minerai, ses affluents par Effectivement en remontant la Lauter et les ruis- des sources. seaux qui y affluent, j'ai rencontré une nombreuse série de sources et de suintements ferrugineux, tant dans les collines sablonneuses qui bordent la chaîne , qu'au-dessus de Wissembourg, dans la vallée de la Lauter. Toutes ces eaux ferrugineuses sortent de sables Terrain d'onsor ou de gravier quartzeux diluvien, qui résultent de tent ces sources. la désagrégation du grès des Vosges. Ces sables sont ordinairement colorés en jaune par de l'oxyde de ferhydraté; ilscontiennent en outre beaucoup de menus débris provenant des filons d'hématite brune qui traversent la vallée de la Lauter, aux environs de Bobenthal , de Schlettenbach et au Langenberg, près Weiler. Les eaux de ces sources se rendent à la rivière Examen du lésous forme de petits ruisseaux sinueux. Dans jes pôt ocreux des sources. élargissements de la rigole où la vitesse du ruisseau devient très-faible, les eaux déposent, principalement pendant l'été, un précipité gélatineux qui a une grande ressemblance avec celui des marais.

En effet , à l'état humide, il est d'abord d'un brun noirâtre ; mais il devient bientôt jaune au contact de l'air. Au microscope, on y découvre, comme dans le dépôt du Bienwald 1° Des grumeaux qui, vus par réfraction, sont rouge rouug e et se dissolvent dans l'acide hydroch 20 Beaucoup de carapaces siliceuses appartenant aux genres gaillonella et navicula; elles se reconnaissent avec facilité, après que l'on a enlevé par l'acide hydrochlorique l'oxyde de fer qui y adhère.