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RECHERCHES GÉOT",IQUES

Entre les Platanes et Louto le terrain ala plus grande ressemblance minéralogique avec la formation silurienne -bien connue de l'Ardenne; ce sont des schistes violets et bleus, dont quelquesuns passent par degrés au micaschiste. Certains de ces schistes contiennent de grosses 'amandes de calcaire cristallisé et de nombreux filons de quartz. Enfin, auprès de Louto , il y a plusieurs dykes d'une roche porphyroïde. semblable à celle de IVIa'irup (Ardennes) , sur laquelle les géologues ont tant discuté. C'est un porphyre à pâte bleuâtre feldspathique, à gros cristaux de quartz améthyste et de feldspath orthose. On y rencontre les variétés schisteuses de ce porphyre passant à une sorte de gneiss , puis des schistes quartzeux blancs

sans mica. Les schistes bleus sont associés à ces roches, ainsi que les grauwackes et des grès feldspathiques. Nous avons tout lieu de croire , d'àprès nos recherches chimiques, que les porphyres compactes et schistoïdes résultent d'une modification et d'une cristallisation des grauwackes et des schistes dans lesquels se trouvent tous les éléments qui peuvent donner naissance à du feldspath et à du quartz. Dans la vallée de Louto, .à' un niveau élevé, ce terrain est recouvert .par des bancs horizontaux

de poudingues. On les voit çà et là en concordance avec des calcaires terreux jaunâtres, et d'autres blancs, compactes. Ceux-ci constituent a montagne de Dokos, et descendent avec les poudingues jusqu'à Chalcis. Entre Louto et cette

ville, partout où ne se montre pas l'étage tertiaire, on reconnaît les calcaires compactes ou cristallins , gris ou bleus, en couches inclinées vers

1'0.-S.- O. Enfin, la plaine à l'E. de Chalcis et la

SUR LA GRÈCE ET L'ILE D'EUBÉE.

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falaise du côté des moulins ruinés sont composées

de couches horizontales qui consistent en débris de roches de serpentine empâtés dans un ciment calcaire. On marche en plusieurs points sur ces roches éruptives , et le terrain neptunien, qui n'a que peu d'épaisSeur, est le résultat -du ré-maniement et de l'altération de ces roches avec mélange de Matière calcaire. Quelques cailloux 'de ces roches vertes , en parties décomposées, ont pris une texture poreuse, qu'on a pu confondre avée celle de certaines roches volcanique-à. Cette circon-

stance aurait accrédité l'opinion que 'elle d'Eubée

a été le théâtre d'éruptions volcaniques. Nous n'avons rencontré aucune trace d'une semblable action dans la -partie que nous avons parcourue. Parvenu au 'terme de cette longue description , nous chercherons à résùmer en peu de mots le Considérations genérares,

petit nombre de faits dignes de -quelque intérêt

qu'il nous a été donné de constater. Les puissantes formations de calcaires signalées en Morée se retrouvent dans l'Attique, la Béotie et l'île d'Eubée. A la rigueur, si l'on se }mimait -à

tenir compte des caractères minéralogiques; on pourrait voir dans ces calcaires et dans les roches qui les accompagnent , les analogues de ceux qui ont été si minutieusement décrits par M1VL Balaye et talet. Nos observation ne jetteront qu'une bien faible lumière sur le classement de ces grandes masses. Nous n'avons , pour l'essayer, ni les caractèrles

zoologiques, ni cèux de la superposition. Lés seuls points de repère qui nous aient apparus, sont auprès de Livadie de Tatoï et de Chalcis. A Livadie , fhippurite est caractéristique de couches

importantes qui se lient au dépôt sàhisteux et