Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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MINEs ET FONDERIES
der de chaux et sable, Ou de plâtre, au prix de 16 réaux les 20 arrobes ou 18',78 les i 000 kil. pour
la chaux, et de to réaux la voiture dei o quintaux pour le plâtre, soit 5',85 les Loo() kil. ce qui fait ressortir le mètre cube de cette dernière matière à 6 fr. environ. Enfin, la main-d'oeuvre vaut 2,5o, sans comp.. tçr la descente et le transport souterrain des matériaux. A ce compte, le mètre cube d'arceau de soutè-
nement ne devrait pas coûter moins .de 20 fr. Cependant d'autres renseignements ne porteraient qu'a 7',5o le prix du mètre cube de cette sorte de
maçonnerie, soit à ii fr.., avec le transport souterrain des matériaux. Peut-être cette différence tient-elle à ce qu'on ne fait en briques que les arceaux qui doivent avoir une certaine portée, tandis que lorsque la puissance du filon se réduit convenablement, on se contente 'de micaschiste , qui sert au reste du remblai. S'il en était ainsi , on conclurait de ce qui précède , que les arceaux en briques coûtent deux fois autant que les arceaux en -micaschiste.
Le remblai qui repose. sur les arceaux est plus
ou moins soigné., suivant la nature plus ou moins ébouleuse du toit , la puissance du fi-
Ion, etc. Assez habituellement, les parements sont maçonnés. On estime le prix de cette maçonnerie à 3',50 le mètre cube, soit à 7 fr. environ, avec le transport souterrain des matériaux. Quant au reste du remblai, il est exclusivement formé de déblais rapportés de la surface ; car tout ce qui est abattu dans l'exploitation de ce filon
De MIDI DE L'ESPAGNE.
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précieux est extrait an jour, et, qui plus est, intégralement vendu. La multiplicité des puits imprOductifs du voisinage doit rendre bien minime la valeur de ces déblais. Il est à croire que, tout posé, le mètre cube ne revient pas à plus de 4 fr. En admettant qu'il y ait moitié des arceaux en briques, moitié en maçonnerie commune, qu'ils aient, les uns et les autres, une même épaisseur de I vare, avec la largeur uniforme de 3 vares, que moitié des parements soit maçonnée Sur One vate de profondeur; on trouve, en partant des données précédentes, que, dans le système d'exploitation adopté, le mode de soutènement usité doit coû-
ter environ 2,7o par mètre cube de filon ex-
cavé.
Le bois qu'on peut se procurer dans la Sierra Almagrera , est du bois de pin, qui revient à
réaux le pied cube, m'a-t-on, dit. Ce prix, que je trouve dans mes notes, me paraît tellement exorbitant (3oo f. le stère) que je n'ose pas Vali-lettre. Il s'applique peut-être à des bois de charpente de certaine qualité. Mais il n'est pas nécessaire de connaître exactement le prix du bois, dans la Sierra Almagrera, pour apprécier la convenance de l'emploi des rem-
blais maçonnés. En effet, pour un filon aussi
puissant que le *filon principal du Jaroso et avec une roche encaissante de consistance médiocre, je crois qu'on devrait se trouver heureux si, en employant le bois, on parvenait à réduire la consommation à 2 pieds cubes par mètre ctibe d'excava-
tion. Or, à ce compte, pour être préférable aux remblais .maçonnés, le bois d'étançonnage devrait
coûter moins de 1t,35 par pied cube, prix qu'on