Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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MINES ET FONDERIES fr.
Main-d'oeuvre , 10 postes à 2,025' Huile, id. Poudre, id. Outils, id.
DU MIDI DE L'ESPAGNE. fr.
20,250 3,375 5,062 4,735 33,412
Bien que ce prix comporte une réduction sur la dépense en outils, il semble considérable, eu égard
à la nature du gîte. Cette cherté peut tenir à la manière d'être de la matière à abattre ; mais il est à croire; comme la remarque en a été faite ci-dessus, que le mode d'abatage usité y est aussi pour beaucoup. Examen du mode On a vu en effet que, dans le système actuel, d'abatage. la moitié de rabatage a lieu de haut en bas, par foncées, ouvrages sans dégagement, où les ouvriers
sont constamment gênés par les matières abat-
tues, soit qu'on les laisse s'accumuler autour d'eux pendant un certain temps , soit qu'on les extraie à mesure. Or, d'après des observations relatives au
filon de Poullaouen, et à défaut de faits plus directement applicables au cas dont il s'agit, je crois 'pouvoir admettre que, pour un filon sans eau, de la consistance du filon principal du Jaroso et avec des dimensions satisfaisantes d'ateliers souterrains, la dépense varie, pour les différentes espèces d'ateliers, comme les nombres suivants Galeries ' Entailles ou ouvrages en montant. . Foncées ou ouvrages en descendant Gradins ou strosses
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Il est à peu près évident, à priori, que le mode d'abatarre usité dans la Sierra Alma,rera. est le plus onéreux auquel on puisse recourir. Mais à l'aide des rapports ci-dessus, on peut, en outre, se former une idée approchée de l'excès de dépense
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qui en résulte, relativement au mode d'abatage le plus avantageux qu'on .:puisse concevoir. Ce mode d'abatage le plus avantageux serait, évidemment, celui qui permettrait d'enlever la totalité du massif par ouvrages en gradins, ou plus généralement, par ouvrages de bas en haut avec dégagement sur deux faces, et comme, dans le mode actuel , moitié au plus est enlevé de cette manière et que le reste est enlevé par ouvrages en foncées, il en résulte que le prix d'abatage actuel est au prix crabatage le plus avantageux possible, 12+6 9 : 6. Si 'est4t-dire
donc on admet 33 fr. pour prix actuel de rabatage'de i mètre cube, on a t r fr, pour maximum de l'économie que tout autre mode crabatage permettrait de réaliser. Nous avons admis précédemment 2.820 kilog.
pour poids du mètre cube et comme la totalité du minerai est vendue, depuis qu'on a reconnu que les vaciaderos et les polvos étaient suffisamment riches, il suit de là que l'excès de dépense dont le mode d'abatage peut grever l'exploitation a pour maximum ii fr. pour 2.820 kilog. de minerai, c'est-k-dire moins de 4 fr. par t .000 kilog. La question est de savoir si cet excès de 'dépense n'est pas compensé par quelque autre avantage propre au mode usité. Or cette compensation me paraît manifeste. Elle se trouve dans la rapidité et la précocité de la production (si l'on peut s'exprimer ainsi), conditions qui sont on ne peut mieux favorisées par le mode d'abatage actuel. En effet, ces 4 fr, ne représentent pas 2 p. 0/0
de la moindre valeur du minerai et, à ne considérer que rabataae on ne pouvait pas, au début
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