Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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. MINES ET FONDERIES
deux sont à câble sans fin, celui de la Rescatada et celui de l'Esperanza. Le puits de l'Esperanza a, de plus que celui de la Rescatada, une cloison verticale, qui le divise en deux, sur toute sa hauteur. On m'a assuré que ni l'un ni l'autre n'avait de poulie à la partie inférieure du puits, pour maintenir l'écartement des deux brins du câble sans fin. Rendus au jour les minerais sont soumis à quelques préparations mécaniques qui seront indiquées plus loin. On les emballe ensuite dans des seras (espèces de bourriches en sparterie, qui ne diffèrent des capaces, que par le défaut d'anses). Une sera contient un quintal de minerai ( 46 kilog.); elle pèse elle-même de 5 à 6 livres (2 Idlog. 1/2 environ ), et coûte un demi-réal (13 centimes 1/2); tel est du moins le prix que l'on prend à l'acheteur de minerai. Transport aux Le transport du minerai aux fonderies lieux de COnSOM- dos crâne, se fait à mation. dans la Sierra Almagrera comme dans la Sierra de Gador. On rencontre, dans' les chemins, des caravanes de 50 ânes conduites Chacune par cinq ou six hommes. Un âne porte deux*seras, une de chaque côté. Les chemins de la Sierra magrera sont bons pour un pareil transport; Alpeut même les qualifier d'excellents, après on vu les chemins de la Sierra de Gador qui ne avoir raient être praticables à- un .attelage , tandis sauque ceux de la Sierra Almagrera semblent pouvoir f tre. La Esperanza et la Madrilena , celles des fonderies importantes qui sont les plus des mines de la Sierra Almagrera rapprochées l'ouest de Villaricos, sur la côte), ont( un peu à de frais de transport, par quintal dei réal lm 'minerai ( 75 centimes environ par too kilog.). C'est le
DU MIDI DE L'ESPAGNE.
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n'oindre transport auquel le minerai de la Sierra Almagrera puisse être sujet.; il donne lieu à un minimum de dépense annuelle de 24o.00ofr.pour les 32.000 tonnes qui représentent la production actuelle des mines de ce canton. La distance à parcourir ne semble pas devoir être de plus de 5
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ou 6 kilomètres. Des spéculateurs tentés par l'importance de ce .
mouvement, ont entrepris d'établir une communication de niveau entre les mines et le bord de la mer, au moyen d'un percement souterrain. L'idée est bonne assurément , si le produit des - mines doit se soutenir suffisamment longtemps sur le pied actuel, car, à vol d'oiseau , on compte à peine 3 kilomètres du coeur de la Sierra Almagrera à la mer. Mais il est .regrettable que cet ouvrage s'exécute sans le concours des concession-
naires des mines productives. Non -seulement ceux-ci ne font rien pour accélérer le percement en y travaillant de leur côté, mais ils ne se tiennent
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pas même au courant de la situation d'une entreprise qui les touche de si près. D'autre part, les entrepreneurs du percement souterrain avancent, de la côte à l'intérieur, sans paraître se préoccuper. de la manière d'être du gîte et des exploitations qu'ils veulent desservir. Il semble cependant que l'intérêt des uns et des autres commandait quelque sacrifice pour pousser activement au moins un puits de reconnaissance jusqu'au niveau de la galerie de transport. Les exploitants auraient pu , au moyen d'un
ouvrage de ce genre approfondi au milieu de
l'une des concessions productives , .s'éclairer sur
la durée de leur prospérité et se préparer le moyen d'apporter une modification avantageuse
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