Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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DESCRIPTION DES FILONS
DES MINES DE POULLAOUEN.
blement perpendiculaire à l'allure générale des formations dans lesquelles entrent les roches
en partie dans le porphyre quartzifère, coupe le filon à son extrémité Nord. Elle parait avoir, à
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.ignées non décomposées, telles que la roche verte
dans ses parties les mieux 'caractérisées pour la zone n° III et le porphyre quartzifère pour l'extrémité N. du filon. Hors de là., le filon passe de la direction N. S° O. à une direction N. 7° E. dans laquelle je ne serais pas éloigné de voir la direction
générale-cle la cassure qui a donné. naissance au filon. Dans cette hypothèse, j'expliquerais les faits -rapportés ci-dessus, en disant qu'a la rencontre des roches plutoniques non décomposées , la résistance à la fracture a pu être plus grande que dans le terrain ambiant, et que , par suite , la. rupture, au lieu de suivre la direction générale, s'est pro-
pagée suivant un plan de moindre résistance, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction de la roche. Quoi qu'il en soit, des recherches faites, à différents niveaux, .au Nord etau Sud, sur le prolonge-
ment de la direction N. 20° 0., qui correspond aux parties les plus productives du filon, ces recherches ont été sans résultat. Mais il en a été à peu près de même sur le prolongement de la diFailles.
rection N. 7° E. Une faille argileuse et sans consistance, ouverte en grande partie , dans le schiste, coupe le filon au voisinage du puits de Poullaba. Cette faille est dirigée E. 12° S. environ. Elle parait se bifurquer dans la hauteur : sa pente tombe vers le Sud, à ne pas en clouter, bien que, dans la hauteur, elle paraisse verticale en quelques points. Cette faille rejette le filon de zo mètres environ du côte de l'angle aigu.
Une autre faille, moins bien connue, ouverte
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quelques degrés près, la direction et la pente de la faille du puits de Poullaba. La manière d'être du filon à son extrémité nord rend difficile l'appréciation du rejet auquel cette faille peut donner lieu. Il semble devoir être peu considérable.
Le filon de Huelgoat est généralement trèspuissant : on l'exploite communément sur une largeur de im,5o environ, en laissant au toit et au mur une croûte de quartz stérile, plus épaisse sou-
vent que la bande dans laquelle le minerai est renferni é.
En quelques points, particulièrement au Nord, dans la région Supérieure, le filon se divise en plusieurs branches. On peut voir, sur le plan (fig. 8) , des exemples de cette manière d'être, au Nord des premier, quatrième et septième niveaux, que j'ai tracés d'un trait plein, pour les distinguer des galeries voisines.Tantôt les branches divergent en avançant vers le Nord et semblent se perdre dans le terrain , comme au septième niveau. D'autres fois, au contraire, comme
au quatrième niveau, sans réunion apparente au Sud, elles tendent à se rejoindre au Nord. Enfin l'on trouve des exemples de réunion au Nord et au Sud à la fois, comme dans la galerie 771M172 qui paraît comprendre tous les cas. L'extrémité Nord de cette galerie a suivi jusqu'à trois branches in. 177,; bien distinctes qui sont indiquées sur le plan. L'existence des branches multiples est habituellement accusée par une déviation notable de l'une des branches, relativement à l'allure ordinaire du filon, et ces variations se manifestent non-seu-