Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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MINES ET USINE A ZINC
DE STOLBERG, PHÈS AIX-LA-CaA PELLE
Nord-Est; vers le Sud il est limité par la Grauwacke. Ainsi que l'indique la carte géologique (Pl. VIII, jig. i), la partie Sud-Ouest de cebassin ne présente que des bandes étroites, formant des bassins partiels, étranglés et parallèles , séparés par de petites collines de calcaire carbonifère. Ils ne contiennent que des veinules de houille. La partie Nord-Est est au contraire assez riche en veines exploitables, principalement vers Eschweiler. Les minerais métalliques, la galène, de fer, la calamine, forment des filons, *desl'oxyde plus ou .moins puissants à la séparation du amas terrain houiller et du calcaire carbonifère. lis répondent à des bouleversements
considérables du calcaire dirigés du Sud au Nord. Concession de La concession de houille (i) que possède mainhouille de Stolberg. tenant la société anonyme des mines et fonderies de zinc de Stolberg, embrasse une superficie de 250 hectares. Les affleurements des couches peu nombreuses forment une série d'arcs concentriques , l'ouverture est dirigée vers. E,chweiler ; et dont une suite de coupes verticales du nord au sud donne des arcs de plus en plus profonds, à mesure que les plans de coupe se rapprochent d'Eschweiler.
Vers le sud le terrain houiller a été fortement bouleversé., brisé et redressé au delà de la verticale. Cet effet a été mis en évidence par les travaux faits au bure Amalia (Pl. PHI, fig. 3). La largeur du bassin, à Amalia
,
ne dépasse pas
(1) Cette concession appartenait à J. Cockerill. Elle a été vendue par ses héritiers à la compagnie de Sassenay pour 1.350.000 francs.
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600 mètres, et l'inclinaison des couches vers ses bords varie de 7 à io degrés. Elle augmente vers Eschwei 1 er.
Les schistes argileux, peu feuilletés, assez durs, d'une couleur grise foncée, constituent la majeure partie du terrain. Les travaux d'exploitation ont -rencontré quelques couches de poudingues à pâte siliceuse, à fragments de quartz blanc, roulés et d'un petit volume; des grès à grains fins-, siliceux, passant souvent aux poudingues. Ces grès sont extrêmement durs, et il a fallu, pour percer une galerie à travers un banc de grès, écailler le front de la galerie à coups de marteau ; les fleurets d'a-
Constitution
du terrain.
cier fondu ne pouvaient pas pénétrer dans la roche. Les grès les plus durs sont à la partie inférieure
du terrain houiller. C'est au moins ce qu'ont indiqué les travaux des mines de houille d'D.chweiler. A Stolberg , on a évité le plus possible de .
percer ces grès, d'abord à cause de leur dureté, et principalement parce qu'en les traversant on eût amené des eaux abondantes dans les travaux. En effet, au-dessous des grès sont des couches perméables sur lesquelles coule le ruisseau, dont le niveau atteint même les affleurements des grès .dans la saison des pluies. Les schistes renferment de nombreuses empreintes de végétaux , fort rares au contraire dans
les grès. Les travaux d'exploitation ont fait connaître six couches, dont la disposition est indiquée dans les deux coupes passant par les bures .L'imes et Amalia
(Pl. VIII, fig. 2 et 3). Trois seulement sont exploitables. La plus puissante, dite Gross-Kohl, a deo-,7o
Couches de houille.