Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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468 MINES ET USINE A ZINC tres. La consommation de houille estai, maximum de 6o quintaux en vingt-quatre heures.
Le puits Welsheirn sert ordinairement seul à l'épuisement des eaux des deux exploitations. Les eaux sont réunies dans de longues galeries clans Gross-Kohl.
Ce puits est carré, très-solidement boisé, et contient six pompes équidisiantes à clapets en cuir. Leur diamètre est de orn,47, et la levée des pistons tic 2m,o5.
La maîtresse-tige est en chêne, de o"',32 d'é,quarrissage. Son poids n'étant pas assez.considérable , on a été obligé d'attacher à son extrémité supérieure une caisse et des gueuses en fonte pesant 1.4.-oo kil.
La disposition des rouleaux en bois pour diriger la malt resse tige , et des moises pour la retenir en cas
de rupture, ne présente rien de particulier. Ces moises sont très-solides : dernièrement elles ont retenu la maîtresse tige détachée du balancier de la inachne par. suite de la rupture des écrous d'assemblage, et tombant d'une hauteur de près de 2 mat es. Voûtes en bois.
Les haches et les pompes sont soutenues dans le puits par des voûtes surbaissées, dont les voussoirs
sont en bois de chêne. Leur disposition est indiquée dans les jg. 4, 5 et 6 (PI. VIII). bans les schistes, les voussoirs extrêmes sont a ppuyés con tre
la roche; dans les terrains moins solides la voûte porte sur les côtés opposés d'un cadre rectangulaire, fortifté par des armatures en fer parallèles à la poussée.
Ces voûtes sont très-solides, et peut-être coûtent-elles moins que tout autre système, parce
DE STOLBERG
HIES AIXLA-CDAYELLE.
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qu'on peut employer pour leur construction des bouts d'arbres de peu de longueur, plus faciles à trouver et moins chers que de longues et fortes poutres bien saines. La machine à vapeur qui soulève la maîtresse-
tige, est à simple effet, à balancier et à cataracte à air, de la force de 3oo chevaux. Le cylindre en fonte a im,872 de diamètre ; la levée du piston est de 3 mètres. Un balancier double, en fonte, pesant I 5.000 kil., transmet le mouvement de la tige du piston à la maîtresse-tige des pompes.
La vapeur, à la pression de om,78 de mercure, est fournie par trois chaudières à tombeau dont deux seulement sont en feu en même temps. Le nombre des levées de la maîtresse-tige peut aller jusqu'à dix par minute. La vapeur agit sur la base supérieure du piston de la machine , tandis que la partie inférieure du cylindre commtmique avec le condenseur :la maîtresse- tige est soulevée. Vers la lin du mouvement l'admission de vapeur est fermée , ainsi que la communication avec le condenseur, et la vapeur contenne dans le cylindre agit également sur les deux faces du piston ; cet état d'équilibre permet à la maîtresse-tige de descendre et de faire monter l'eau par son excès de poids. A la fin de la levée du piston, les deux parties du cylindre sont de nouveau isolées, la vapeur est -admise à la partie supérieure, et là partie inférieure communique avec le condenseur. Ces différents états sont déterminés par trois soupapes coniques liées par des leviers à trois axes horizontaux parallèles, dont deux portent des manettes courbes. Ces manettes sont manuvrées par des taquets fixés à la tige de la pompe à air, dont le
Marh!ne
à cataracte.