Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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RIINE$ ET ljeNE A ZINC 494 Soit par tonne de houille Prix de revient.
Le prix de revient de la tonne de houille peut être établi de la manière suivante fr.
Frais spéciaux
5>888
Contributions, redevance. Frais généraux
1,940
Prix de revient.
0,187 -
8,015
Le bénéfice par tonne de gros, 'vendue 22 fr.
est' de r1'45 , et par 'tonne de menu, vendue de 2f,905.
Le bénéfice dans le premier trimestre a été de 48.544'057. Et pour l'année entière (quatre trimestres égaux),
10,476',62.8. Ce bénéfice se rapporte à une production de 50.076 tonnes, bénéfice moyen par tonne, 3',878, SECONDE PARTIE. GISEMENT ET EXPLOITATION DE LA CALAMINE..
La calamine, accompagnée du plomb sulfuré se trouve principalement en deux points : Diepe7 linchen Herrnberg. A Diepelinchen , le gîte sera bientôt en exploitation ; près de Herrnberg , on
connaît plusieurs amas dont un seul a 'fourni jusqu'à présent le minerai à l'usine. Le minerai paraît constituer un .amas extrême Cite de Diepement puissant à la .séparation du terrain houiller, linehen. et du calcaire carbonifère, au-dessous duquel se trouvent la grauwacke, et le calcaire désigné par les ingénieurs prussiens sous le nom d'Uebergangskalk. Le terrain houiller forme un plateau presque
DE ST01,I3ERG, PRÈS AIX-LA-CHAPELLE. 495 isolé, peu éloigné vers l'est de Stolberg. Les couches affleurer: t suivant des arcs concentriques, leur
direction est à peu près de l'Est à l'Ouest. On ne connaît jusqu'à présent que des veines de houille très-peu puissantes et inexploitables. La galène, et ensuite la calamine ont été.exploitées jusqu'a la profondeur de 35 mètres environ. Les eaux, très-abondantes, ont empêché de descendre plus bas. La surface du ter-
rain est criblée de trous mal remblayés, dont
plusieurs servaient encore à l'exploitation de la calamine vers la fin de 1844.Une grande -quantité de calamine de qualité assez médiocre, se trouvait et se trouvé encore en partie à la surface dans les déblais des anciens travaux d'exploitation de la galène. En suivant ces indications on peut se convaincre de l'existence d'un immense amas mé-
tallique, long de plus de 3.000 mètres, et dont la largeur varie de too à 15o mètres. Il. est à la séparation du terrain houiller et du calcaire, niais principalement dans les schistes houillers. On re. trouve un amas métallique analogue au côté Nord du bassin houiller : ses proportions sont moindres, sa plus grande longueur n'atteint pas 2.500 mètres. Ce second amas est peut-être la continuation du premier, qui se prolongerait- au-dessous du terrain houiller disposé en fond de bateau. La surface de ces deux amas offre une épaisseur de plusieurs mètres de sable et d'argile, employés sur place à la confection des briques ordinaires. La calamine trouvée dans les déblais et celle de l'intérieur sont très-argileuses; elles ressemblent beaucoup à la calamine de lierruberg. Les' vieux ouvriers qui , dans les années de sécheresse extraordinaire ont pu descendre dans les anciens