Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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du lendemain. Pendant ce temps , l'aide prépare la charge de minerai calciné et de charbon pour l'opération suivante, et enlève les résidus, qu'il porte dans les cours qui séparent les bâtiments. Plus tard , ces résidus seront jetés sur les flancs du plateau. Le zinc en lingots est porté à l'atelier de seconde fusion et de laminage.
Quand un pot ou une botte est hors de service, ce qui arrive très-fréquemment, le brigadier le ou la remplace immédiatement. Quand une moufle est fêlée et doit être changée. le brigadier la
nettoie comme les autres, enlève la botte et le pot, et ne charge rien dans cette moufle, mais continue le chargement et déchargement des autres ; il ne la retire du four qu'à l'instant où celle qui doit la remplacera été chauffée jusqu'au rouge. Le brigadier casse alors, avec un ringard, le lut aux bords de la moufle, la fait glisser sur la banquette , et l'amène sur la plaque de fonte, sur le devant de la niche. Il la saisit alors avec de grandes pinces courbes, et deux ouvriers la portent à l'intérieur. Les deux aides vont prendre immédiatement la moufle neuve dans le four de cuisson, et l'amènent sur le bord de la niche. Ils aident ensuite le brigadier à la pousser dans l'intérieur du four. L'allonge et le pot sont mis immédiatement en place , et une demi-charge introduite. Bien que les barreaux de la grille soient assez Soins à la grille. espacés (de om,o7) , on ne brûle que de la houille menue, la plus mauvaise de la mine : elle est demi-grasse et brûle facilement avec une longue flamme. La houille n'est pas en contact immédiat avec les barreaux ; elle en est séparée par une couche de mâchefer en gros morceaux spongieux,
DE STOLBERG , PRÈS AIX-LA-EFIAPELLE.
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entre lesquels arrive l'air nécessaire à la combustion. Le chauffeur doit de temps eu temps piquer la grille par-dessous avec un ringard pointu, mais en s'attachant à ne pas faire tomber la houille mais seulement à dégager les orifices pour l'air. La couche de mâchefer a orn,35 d'épaisseur ; le combustible doit être maintenu à peu près constamment à l'épaisseur de om,4o.
Quand le feu est bien arrangé par un chauffeur habile, on peut séjourner sans peine sous la grille ; il ne tombe quelques escarbilles que lors du chargement de la houille. La consommation maxima permise au chaufpar four et par feur est de 29 scheffel (de 45 vingt-quatre heures. S'il brûle davantage, l'excès est à son compte. Ordinairement cette limite n'est pas atteinte , et un four ne consomme pas plus de 27 scheffel.
La houille est amenée du puits James sur un chemin de fer à une voie, dans des wagons en 22 scheffel ; et pouvant basculer perpendiculairement aux essieux, de façon à se
bois contenant
vider latéralement à la voie et hors des bâtiments. Les chauffeurs viennent chercher la houille dans
des brouettes et la déposent près des portes de chargement des grilles. Un cheval suffit pour le transport de la houille dans toute l'usine.
Très-peu de temps après le chargement des apparaissent au-dessous des pots des , flammes rougeâtres; mais ce n'est qu'au bout de moufles
plusieurs heures que le zinc commence à distiller et à se condenser. Il donne aux flammes une couleur blanc verdâtre d'autant plus intense que les moufles sont plus chauffées et que l'air extérieur arrive plus facilement jusqu'aux bassins de récep-