Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)

Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)

Page : Image 291

Révision de 30 avr. 2015 11:58:25, edited by 194.214.158.55

58o

neau est peu échauffée, et que sa puissance réductive est diminuée considérablement ; ensuite que

la zone de liquéfaction est abaissée et se trouve comprise entre la tuyère et l'ceil ; et comme alors la hauteur de 12'i ou 15", donnée ordinairement à cet espace, ne suffit plus, on la porte à .28" ou

3o".

La disposition adoptée est certainement convenable. Son efficacité est démontrée par le chiffre de la consommation du charbon, qui est très-mo-

dérée, et aussi par la destruction rapide de la brasque,. qui, en général, est attaquée d'autant

plus vivement que les mattes sont plus sulfureuses. Mais puisque l'on cherche précisément à atténuer, par une disposition particulière, les effets qui sont

58

en consommant 15 maas de Ct.(I3m,O5I pour zoo q. m.), charbon pour zoo soit en poids 25,5 p. too.

p. ioo de cuivre

Dans l'indication de ces rapports, on considère toujours le poids de la matte pris avant le grillage.

Le règlement de fonderie n'accorde que 12 maas , comme pour la fonte crue, mais on a tou-

jours une consommation supérieure. Les quantités

passées par jour sont à peu près les mêmes que dans la fonte crue. La durée des campagnes varie entre une et deux semaines. Les scories sont des silicates basiques.

cube de bois par zoo ct. (6'. cub.091 par ioo q.m.). Les premières mattes grillées sont fondues dans

Lorsque la première matte est trop riche en fer, ou qu'elle a été trop grillée il se forme des loups ferreux contenant un peu de cuivre et d'arsenic. On doit donc sonder fréquemment le fourneau. Quand on s'aperçoit à temps de leur production, on tâche de les manger, en ajoutant de la pyrite dans les charges ; mais dès qu'ils ont atteint un certain développement, cela devient impossible et on est bientôt réduit à mettre hors feu.. Deux trous percés dans la poitrine, un peu audessous du niveau de la tuyère, servent aussi à connaître l'état du fourneau et à régler en conséquence les charges qui sont toujours jetées latéralement. Les deuxièmes mattes sont grillées à 12 feux, et au cinquième, on ajoute un peu de charbon pour réduire les arséniates.

un demi-haut-fourneau de g' à bassin intérieur et à une seule tuyère (voyez les dessins de Szaszka). On leur ajoute 12 p. zoo de quartz, et elles rendent 33 p. zoo de deuxième matte, tenant 22 à 32

dans un demi-haut-fourneau semblable au précédent avec 12 P. too de quartz ou de scorie de fonte crue ; elles rendent le cuivre à l'état de cuivre

dus surtout à la hauteur du fourneau,

même du haut-fourneau ne paraît pas rationnel ; à moins qu'on ne considère l'empilage des charges comme nécessaire, pour former une espèce d'étouffoir, et gêner le courant ascensionnel des gaz.

Cette fonte crue ne peut avoir lieu qu'en hiver,

à cause des vapeurs arsenicales qui, à cette époque, sont rapidement condensées sur la neige. Les ou-

vriers ne peuvent y travailler continûment, et leur santé est souvent détruite.

Les premières mattes son t grillées, à 3 ou 4 feux,

en tas de 3oo ct. (168 q.m.). Elles rendent 120 p.

oo de matte grillée, en consommant 1/2 toise

Fonte deconcentration.

DE TSIKLOVA (BANAT).

USINE A CUIVRE ET ARGENT

Les deuxièmes mattes grillées sont fondues

Loups.

Fonte pour cuivre noir

à