Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE
A SCHEMNITZ ( BASSEHONGRIE ).
est certainement un mal auquel il sera bien difficile de remédier. On admet que dans ce résultat définitif la perte produite par le bocarda.,,o à mort entre pour 18 à 19 p. o/o; les travaux de la laverie ne s'opèrent guère qu'avec une perte de 25 à
Rien ne fut négligé, et l'on peut considérer l'état actuel des travaux comme le résultat de l'expérience. On fit d'abord des recherches sur le pouls des pilons, leur course, leur vitesse, sur la confection des auges et des soles; ensuite on expérimenta sur la quantité d'eau à introduire dans l'auge, puis sur le mode de circulation et de sortie de cette eau (austragen der trübe) le plus favorable à employer pour le travail de chaque espèce
27 p. o/o, et il résulte encore une perte de t à 2 p. o/o provenant de ce que toutes les particules disséminées dans les gangues n'ont pas été mises à
nu. Cependant il y a tout lieu d'espérer que la manière rationnelle de procéder, qui est usitée à Schemnitz depuis plusieurs années et qui vient de provoquer la renaissance de la préparation mécanique ne tardera pas à y apporter encore de nombreux perfectionnements. C'est ainsi qu'il faudrait toujours s'y prendre dans des entreprises analogues sans se laisser aller à vouloir copier aveuglément des méthodes usitées dans des conditions peut-être tout à fait différentes, système qui de tout temps a conduit les mineurs à commettre de grandes bévues, tant en exploitation qu'en métallurgie. La méthode du Harz, où les eaux abondent et où les minerais sont essentiellement massifs, se trouverait évidemment fort déplacée à Schemnitz ou à Kremnitz avec ses cylindres broyeurs, ses bocards .à grilles et ses énot:mes tamis hydrauliques à piston. Il en est de même de la méthode de Przibram ou de celle de Freiberg, quoique bon nombre de minerais de ce dernier district ne manquent pas d'analogies avec les minerais de la Basse-Hongrie. Après s'être bien rendu compte de la nature des Mode d'expérimentation. gangues et des minerais fournis par les filons de
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de minerais. On conçoit qu'il était assez facile de comparer dans tous leurs résultats deux bocards différents mais travaillant sur des minerais semblables. Un, ou mieux deux compteurs, appliqués à chaquebo-
Card , indiquent exactement le nombre de tours .de l'arbre, et, par conséquent, aussi le nombre de coups battus dans un temps donné. Ce compteur est fixé dans une petite caisse sur l'une des l'aces latérales de la colonne. Il se compose de six petites
roues ou cadrans en fer, munis au centre d'une aiguille fixe et portant sur leur circonférence to dents ou crocs; ces cadrans sont placés l'un audessous de l'autre, et chacun d'eux engrène avec son voisin. Le cadran supérieur ou n° i est mis en -communication avec l'arbre au moyen d'une came, d'un bras de levier en fer et d'un déclic il avance d'un croc à chaque révolution de rai bre.
Le cadran n° 2 porte aussi Io crocs, mais ne l'ait qu'un tour complet pour 10 tours n° t et ainsi de suite de l'un à l'autre ; de sorte que l'unité ou un 'tour n°6 correspond à 100.000 tours n° 1. Ces comp-
Schem riitz, on s'occupa de la recherche des moyens
teurs ne varient pas beaucoup; j'en ai vu indiquer exactement le même nombre de tours, et de deux
à employer pour parvenir au but de la manière la plus simple, la plus directe et. la plus économique.
d'entre eux placés sur le même arbre, l'un donTome X, 1846. 42
Comparaison des bocards.
Compteurs.