Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
Page : Image 343
Révision de 22 nov. 2014 07:09:47, edited by Anonymes
688
EXPÉRIENCES FAITES EN 1845
Je me suis assuré, en recherchant cet oxyde dans les résidus argileux des numéros i de la première
carrière, et 6 de la seconde, que la quantité en était trop petite pour être dosée, et que par conséquent, la suroxydation du fer dans la calcination et le grillage des résidus ne pouvait causer d'erreur appréciable. J'ai examiné les résidus argi-
leux des numéros i et 3 de la première carrière, et 7 et Io de la seconde, pour savoir si les calcaires contenaient une quantité notable de quartz en mélange intime. Pour cela, j'ai dissous, dans l'acide hydrochlorique concentré, le produit dela calcination des calcaires, chaux et argile; la disso-
lution s'est faite rapidement avec séparation de silice en gelée. Cette silice, séparée de la liqueur et bien lavée, a été dissoute par la potasse caustique, sans laisser de résidu sensible. Ainsi, ces calcaires ne contiennent que de l'argile et point,. ou presque point, de quartz non combiné.
DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS. 689
mencer l'analyse; la seconde opération m'a donné les mêmes chiffres.
J'ai réuni en un tableau les résultats de l'analyse de ces calcaires. (Voir ce tableau plus loin.)
L'inspection des nombres qu'elle a fournis montre que : dans la première carrière, les numéros , 3, 6, Io et i i sont de bons calcaires hydrauliques; les numéros 5, 7 et 9, quoique moins
bons, peuvent être aussi employés ; les numéros 4 et 8 sont des ciments naturels ; le numéro 2 contient trop d'argile. Dans la seconde carrière, les-numéros 2, 8, 9, io, sont de bons calcaires hydrauliques; le numéro i t médiocre ; les numéros 4, 5, 6, des ciments naturels; les numéros i et 7 contiennent trop d'argile; le numéro 12 n'en contient point: assez.
Essai de deux anthracites des mines de
No 1. Anthracite schisteuse contournée, brillante, dure, d'un éclat semblable à celui du schiste houiller. Le coke en est pulvérulent; les cendres , légèrement colorées. N° 2. Anthracite schisteuse, d'un gris terne, en petits fragments ou en poussière, tachant les doigts comme la plombagine. Le coke est pulvérulent; les cendres en sont blanches. Ces deux anthracites proviennent de couches régulières qui ont été les premières découvertes dans le département de la Mayenne. Ballée (Mayenne).
Observations particulières sur quelques calcaires. PREMIÈRE CARRIÈRE, n° 3. Le résidu de la pre-
mière calcination était complétement pulvérulent, au lieu que les autres étaient légèrement frittés. Ceci m'avait fait penser que ce calcaire pourrait contenir du quartz non combiné. SECONDE CARRIÈRE. Le ri i, composé d'à peu près parties égales de carbonate de chaux et d'argile, a donné un résidu fortement fritté. Le re 7, qui contient beaucoup d'argile , a produit , par la calcination, une masse trèsblanche, très-légèrement frittée. La petite quantité d'eau trouvée pour cette argile m'a fait recorn-
Les résultats de l'essai rapportés à l'unité sont :