Annales des Mines (1846, série 4, volume 10)
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DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS. 695
EXPÉRIENCES FAITES EN i845 .
mais, tandis que les proportions entre l'oxygène de la silice et celui de l'alumine d'une part et les
proportions clu même corps dans les diverses bases ne sont soumises à aucune loi régulière. En se bornant à considérer les schistes , ces ré-
à la confirmation de nos résultats. Des travaux exécutés aux environs de Nouzon, dans les couches
de l'étage supérieur, ont mis à nu un petit amas d'une substance d'un beau vert foncé , en petites écailles minces, tachant les doigts, très-friable, et sans mélange de substances étrangères. Ce mi-
sultats pourraient présenter quelque incertitude, à raison de la difficulté d'isoler la chlorite des substances avec lesquelles elle est mélangée et à cause de la faible proportion d'eau à laquelle nous faisons jouer un rôle si important. On peut mettre en doute, en effet,, que cette eau appartienne exclusivement à l'élément que l'acide chlorhydrique enlève, et ne fasse pas, au contraire, partie du silicate alumineux, ou même qu'elle ne soit pas simplement restée interposée entre les particules du schiste , quelque soin qu'on ait pris d'opérer sur des matières bien desséchées. Pour prévenir cette objection, nous avons analysé une roche de l'Altaï oriental, dans laquelle la chlorite est bien caractérisée et se présente en écailles, et nous avons été conduit aux mêmes rapports. Partant de Cette idée, nous avons repris un grand nombre (l'analyses de chlorites, et en discutant les résultats des auteurs, il est demeuré évident que la formule simple: [(Si 0)3, A1'03] [RO, HOT (RO étant les bases à un atome , magnésie, oxyde de manganèse, oxyde ferreux ) représente la composition générale de toutes les variétés de cerni-
néral ayant été desséché à 1200, avec le plus grand
Jusqu'à présent nous n'avions point trouvé de chlorite isolée parmi les roches du terrain silurien des Ardennes, et cette circonstance manquait
qui confirment les faits que nous avons annoncés. Il y a égalité entre le total des quanti tés d'oxygène de la silice et de l'alumine ( sans qu'il y ait, de
néra
soin, la calcination en a été opérée au milieu d'un courant de gaz hydrogène afin d'éviter la suroxydation du fer et d'obtenir un dosage exact de l'eau.
La poudre impalpable a été traitée par l'acide chlorhydrique qui l'a attaquée complétement, quoique avec peine. Tout le fer était dans la dissolution à l'état de protoxyde. Les bases ont été précipitées par le sulfhydrate d'ammoniaque et la magnésie dosée avec de grandes précautions ; on l'a recherchée au milieu des bases métalliques qui en entraînent toujours une certaine quantité, malgré la présence des sels ammoniacaux , et quoique la précipitation des bases soit faite par le sulfhydrate ammonique. Nous avons eu les résultats suivants : Oxygene eorrpspondant.
Silice. Alumine
Oxyde ferreux manganeux. . . . . Magnésie Eau Matière étrangère, quartz.
0,9350 0,9935 0,2265 0,0175 0,1 ii50
0,1100 0,0225
0,1215 ) 0,9280 0,1044 j 0,0516 0,0039 0,2170 0,06:i9 0,0976
leo