Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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ANALYSE DU CUIVRE GRIS
ces liqueurs ont été réunies dans le même flacon. On a chauffé légèrement pour se débarrasser du chlore libre, puis on a recueilli, sur un filtre pesé
sec, le soufre non dissous, dont la proportion
était toujours très-faible. Dans l'une des analyses, la dissolution avait été complète. lia liqueur filtrée a été précipitée par le chlorure de baryum, ce qui a donné le reste du soufre. On s'est débarrassé de l'excès de baryte par quelques gouttes d'acide sulfurique , puis on a fait bouillir la liqueur filtrée avec de l'acide sulfureux pour changer l'acide arsénique en acide arsénieux. L'hydrogène sulfuré a précipité de cette solution des sulfures d'antimoine et d'arsenic qu'on a recueillis sur un filtre bien sec et desséchés à oo°, jusqu'à ce que leur poids devint tout à fait constant. Les sulfures ont été analysés de la manière suivante : une partie de la matière a été traitée par l'eau régale, et on a dosé le soufre partie à l'état libre, partie à l'état de sulfate de baryte; une autre partie des sulfures a été chauffée dans un
tube à boule au milieu d'un courant d'hydro-
gène. Le soufre et l'arsenic ont été entraînés en totalité. On a pesé l'antimoine qui restait dans la boule ; l'arsenic a été dosé par différence. La liqueur d'où l'on avait séparé l'antimoine et l'arsenic par l'hydrogène sulfuré contenait encore du fer et du zinc. On l'a réunie à celle qui renfermait les chlorures non volatils, mais dont on avait préalablement séparé le cuivre par un courant d'hydrogène sulfuré. Le sulfure de cuivre a été redissous sur le filtre même par de l'eau régale chaude versée goutte à goutte. Puis la liqueur acide a été précipitée par la potasse étendue et bouillante. On a dosé le cuivre à l'état d'oxyde noir.
DE MOUZAÏA (ALGÉRIE).
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Quant à la liqueur qui contenait encore le fer et le zinc avec de l'acide tartrique, on l'a saturée par
de l'ammoniaque et du sulfhydrate d'ammoniaque. Le précipité a été redissous dans l'eau régale, et la liqueur obtenue traitée par un excès
d'ammoniaque. Le fer a été dosé à l'état de peroxyde. La liqueur ammoniacale évaporée fortement à sec avec un excès de carbonate de soude a donné l'oxyde de zinc. Voici les résultats de trois analyses et d'une attaque par l'eau régale, faite simplement pour doser le soufre 1" analyse. 2e anal.
3e anal.
gr.
Sur 1,7095. Sur 2,0975.
Soufre..
27,37 14,54 8,98 41,35 4,74 2,30
.
Antimoine Arsenic. . Cuivre. .
Fer Zinc.
.
.
.
4e anal. attaq. par
gr.
gr.
Sur 2,457.
26,94 non dosé. non dosé. 15,00 non dosé. 9,26 41,90 41,45
4,67 2,20
gr.
Sur 1,978.
27,45
4,58 2,21
99,28
La moyenne de toutes ces déterminations
donne
Soufre. . Antimoine. . Arsenic. . . Cuivre. . .
Fer Zinc.
.
Rapports atomiques. . . . .
27,25 14,77
9,12 41,57 4,66 2,24 99,61
13,625 1,831
1,945 5 3,776 1,331
0,550
j
10,505 1'881