Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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USINE A ARSENIC 98 d'arsenic n'est pas encore sublimée, il s'en attache à l'aiguille une partie qui indique la hauteur de farine restant dans la chaudière. L'ouverture in est munie d'une plaque qui n'est retirée qu'au moment de l'épreuve. On raffine tant que le fourneau de grillage mar-
che. On travaille le jour seulement. La nuit, les
cylindres se refroidissent et on les décharge le lendemain. La croûte qui se dépose contre les parois des Aspect de la ecor°,;1ree ielpidairrioéies cylind l'es n'est pas homogène dans toute son épaisseur. La partie qui est en contact immédiat avec des cylindres.
les parois est formée d'aiguilles blanches, normales, à la surface des cylindres. Ces aiguilles se lient par leurs extrémités à une masse jaune
DE REICHENSTEIN (SILÉSIE).
99, des cylindres et l'acide arsénieux qui reste encore en vapeur, se trouve dans les circonstances les plus favorables pour cristalliser. Après le refroidissement, les cylindres son t séparés les uns des autres, et le verre qui adhère à leur surface est brisé avec un ringard en fer. La poudre que l'on forme ainsi et le verre dont elle résulte sont raffinés ensemble une deuxième fois. Le deuxième raffinage est conduit identiqu ement de la même manière que le premier et se Lit dans les mêmes chaudières. Il donne
généralement un verre jaune bien transparent. On sépare les parties peu transparentes pour les soumettre à une nouvelle sublimation.
o quintaux métriques de mehl rendent 9,45
demi-transparente, recouverte, de cristaux octaèTires bien déterminés d'acide arsénieux blanc. Ces trois états s'expliquent par la différence de température au commencement, au milieu et à la fin de l'opération. Au commencement, les cylindres n'ont pas encore une chaleur suffisante pour que l'acide arsénieux qui s'y condense puisse se fondre en vertu de la pression mécanique qu'il éprouve. C'est alors que se forment des aiguilles cristallines. Les cylindres s'échauffant peu à peu par le dé. pôt d'acide arsénieux, celui-ci bientôt peut se fondre en masse vitreuse jaune. La différence de cou-
seulement, et 9,20 d'arsenic vitreux pur, raffiné
sorption plus ou moins grande de chaleur à l'état latent. Enfin, quand l'opération est terminée, la température et la pression diminuent dans l'intérieur
part de l'acide arsénieux une action aussi destructive, parce qu'ils sont soumis à une température
leur est due sans doute à un changement dans l'état moléculaire, résultant peut-être d'une ab-
Rendement.
d'arsenic vitreux brut (poli bilass), raffiné une fois deux fois. On comprend dans ce dernier nombre l'arsenic
vitreux résultant du mehl qu'on trouve dans les tubes et dans les chambres de condensation.
ioo centner ( i) de mehl exigent 27 tonnes de houille pour être transformés en arsenic vitreux pur.
quintal métrique d'arsenic vitreux pur coûte pour son raffinage ofr.,98. Les chaudières de raffinage ne durent que i6 à Durée deS chau-
20 jours. La fonte est rapidement attaquée par l'acide arsénieux. Le fond des chaudières se ,scorilie, se boursoufle et se perce. On vend les rebuts aux fabriques de sulfate de fer.
Les cylindres en 'fonte n'éprouvent pas de la
(1) Le centner vaut 110 livres on 51 Bill. environ.
di ères
derani-