Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)

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REGISTRE OVALE

A MOUVEMENT CIRCULAIRE.

ou arbre en fer. Un petit levier, fixé sur cet arbre d'une manière invariable par l'une de ses extrémi-

ment les parties destinées au frottement du disque sur la plaque ovale. Ces parties sont indiquées par une petite saillie de 5 millimètres de hauteur, et

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tés, communique le mouvement au disque au

moyen d'un goujon rivé légèrement au centre de ce dernier , et pénétrant daris l'autre extrémité du petit levier. L'arbre traverse d'un côté l'épaisseur de la plaque ovale pour recevoir à l'extérieur un grand levier destiné à la main de l'homme. Le registre ainsi monté, convenablement serré par des boulons, et mastiqué, doit être placé de telle manière que le grand axe de l'ellipse soit horizontal,

et que le centre de rotation du grand levier se trouve au-dessous de cet axe. Le grand levier doit être courbé suivant la circonférence extérieure de la tubulure, jusqu'à ce que son extrémité devienne horizontale. Il suit de ces dispositions que le centre de gravité du système mobile, arrivé aux deux extrémités de la course, ne sera jamais sur la verticale passant par l'arbre; par conséquent, son poids maintiendra le disque dans la position qu'on voudra lui donner.

Comme on le voit, le mouvement est très-

simple; il exige peu de force. Le tiroir ne donne lieu à aucune fuite d'air, lorsque l'ajustage est fait convenablement, et lorsqu'on a le soin de percer le trou par lequel passe l'arbre en fer, exactement au diamètre de cet arbre. Pour arrêter complete-

de 20 millimètres de largeur. Afin que le tiroir porte toujours bien sur sa battue, dans quelque position qu'on la mette, il faut laisser un peu de jeu entre le goujon et le trou du petit levier, pour prévenir le cas où l'ajustage des pièces de fer ne serait pas parfait. La pression de l'air procurera toujours alors une adhérence complète. Lorsque le registre est destiné à intercepter l'air sortant des appareils dans lesquels il est échauffé avant d'être lancé dans les hauts-forneaux , il est

quelquefois utile qu'il n'interrompe pas la circulation dans ces appareils. Pour obtenir ce résultat, on ajoute une petite tubulure sur la partie pleine de la plaque ovale ; le vent s'échappe alors dans l'atmosphère au moment où onf enlève aux tuyères. A la Voulte , les anciens hauts-fourneaux sont tellement rapprochés les uns des autres, qu'on a été obligé de supprimer les tubulures. Les plaques ovales ne portent que des orifices en mince paroi. Le registre tout monté a été ainsi réduit à l'épaisseur de io centimètres ; il est placé dans un joint entre les brides de deux tuyaux voisins.

ment tou te perte, on pratique dans la plaque ovale,

tout autour de l'arbre, une petite rainure circulaire qui reçoit une garniture d'amiante; on as-

Explication du registre (Pl. II,Jig. 14 à 9).

sujettit la garniture au moyen d'une petite plaque percée exactement au diamètre de l'arbre, et serrée par deux petits boulons. L'ajustage des pièces de fonte est très-facile ; il consiste à dresser sur le tour et à roder convenable-

Fig. 14. Vue de face du registre, du côté par lequel arrive le vent : on suppose la bride de la tubulure supprimée par un plan coupant. Le levier destiné à la main de l'homme est vu dans le milieu de sa course, avec son ajustage à clavette sur l'arbre.