Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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RAPPORT SUR LES MOYENS
alors contiennent de 6 1/2 à 8 /4 p. 0/0 en vo-
lnme d'acide carbonique, et de 9 à 9,8 p. o/o d'oxygène. Lorsque la fumée a tout à. fait disparu, les ouvreaux étant toujours ouverts, on n'a jamais trouvé moins de 5 1/3 p. o/o d'acide carbonique, ni plus
de 13,57 p. o/o d'oxygène, dans le courant ga-
zeux.
Le volume d'air introduit par les ouvreaux, apprécié au moyen de l'anémomètre à ailettes, a été trouvé égal à m.e". 1/3 environ. Cet air devait jaillir dans le courant de gaz avec une vitesse de 8 mètres par seconde environ. Le volume d'air entrant par le cendrier et tra-
versant la grille était très-variable. Immédiatement après qu'on venait de charger du combustible frais sur la grille, ce volume était de 5m.c"b. 1/3
par minute environ ; il croissait graduellement à mesure que la houille était brûlée ou convertie en coke, de sorte qu'a la fin de l'intervalle qui séparait deux charges consécutives de combustible sur la grille, il s'élevait à 17m.c"b. 2/3 par minute. La quantité d'eau évaporée par kilogramme de houille brûlée, dans le cours des essais faits à l'entrepôt des marbres, a varié entre 4k,874 et 51%371. Les limites précédentes correspondent l'une et l'autre à une combustion lente. La limite inférieure a été obtenue en laissant les ouvreaux adducteurs de l'air constamment ouverts; la limite supérieure a été obtenue en laissant au contraire ces ouvreaux constamment fermés, et en rétrécissant par des portes en tôle l'ouverture du cendrier. Le fôurneau produisait dans l'un et l'autre cas trèspeu de fumée. Les quantités d'eau évaporées par kilogramme de houille, la combustion étant poussée active-
DE
RRULER OU DE PRÉVENIR L.
FUMÉE.
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ment, ont varié depuis 5 kilogrammes jusqu'à 5k.,3o, nombres compris entre les limites précédentes. Il n'y a pas eu de différence considérable entre les quantités d'eau vaporisées par la combustion d'une même quantité de bouille, suivant que les ouvreaux adducteurs de l'air étaient tenus ouverts ou fermés, bien que dans le premier cas la quantité d'air introduite fût beaucoup plus conSidérable. Il devait donc s'opérer une compensation entre la chaleur développée par la combustion de la fumée, et la déperdition de chaleur occasionnée
par l'écoulement d'une plus grande quantité de gaz échauffé.
Les faits que je viens de rappeler sont déjà contenus dans le rapport lu à la commission dans sa. séance du i" août 1845, et transmis à M. le soussecrétaire d'Etat, Les observations détaillées sont résumées en plusieurs tableaux dressés par M. Debette, que je remets de nouveau sous les yeux de la commission, ainsi que les plans de l'installation de la chaudière à l'entrepôt des marbres, PI. 1r, I à 7. (Suivent les tableaux.)