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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR

chauds et oxydants, dans les carneaux de l'étage supérieur, appuyés sur les flancs du réservoir de vapeur. Un calcul très-simple montre d'ailleurs que l'étendue des parois suréchauffees et la quantité d'eau contenue dans la .chaudière étaient suffisantes pour rendre raison des faits observés. La surface totale de la chaudière de Roubaix était, d'après les dimensions consignées au rapport de M. Meugy, , de 6m.c".,86. En supposant une épaisseur moyenne de métal de 1 centimètre (y compris les rivets et les parties des feuilles qui se recouvrent) , la paroi cubait orn.c1b.,o686 et devait avoir un poids égal à o,o686 X 7800=528 kilogrammes, le cinquième à peu près de cette surface, soit 100 kilogrammes , pouvait être suréchauffé clans les carneaux supérieurs, et offrait une surface de 1m,30 environ. Enfin, en admet-

tant que la chaudière fût remplie d'eau jus-

qu'aux 2/3 de sa capacité totale, elle contenait à peu près 8 Io litres ou kilogrammes d'eau, et 4o5 litres de vapeur. I/ n'y a certainement pas d'exagération à supposer que, dans l'instant qui a précédé l'explosion ou plutôt l'ouverture de l'issue par laquelle la vapeur s'est déchargée, la vapeur avait atteint une tension de 2atr1,728 , correspondant à une température de 13o degrés, que l'eau liquide avait acquis cette même température, et qu'enfin les parois de l'espace rempli de vapeur, et léchées par les gaz chauds, étaient parvenues à une température de 3oo à 400 degrés, soit 35o degrés. Cela posé, les 4o5 litres de vapeur à 13o degrés et à l'état de saturation existants dans la chaudière avaient ( en calculant la densité de la vapeur d'après les lois de Mariotte et de M. Gay-Lussac , et prenant le nombre o,o0366

A ROUBAIX (NORD).

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pour le coefficient de dilatation) un poids égal à 0,5915 x 2,728 x

1,366

1 + 130 X 0,00366 x0,1.105=01d1,603.

oo kilogrammes de fer, à la température de 35o degrés, devaient contenir, en adoptant 0,12 pour la chaleur spécifique du fer, 4.2oo unités de chaleur. Or, pour transformer en vapeur t kilogramme d'eau, qui est déjà à la température de 13o degrés il Suffit de lui communiquer 520 unités de chaleur. Par. conSéquent , en empruntant au métal 800 unités de chaleur seulement, ce qui le laisserait encore à une température re moyenne

de 283 degrés, ces 800 unités de chaleur suffi800 1ku,54 raient pour transformer en vapeur 52.0 ..

d'eau liquide ; cette quantité de vapeur, s'ajoutant à celle qui préexistait à la température de 13o degrés, donnerait en tout 21(11,143 de vapeur qui devraient exister dans un espace de 4o5 litres, d'où l'on conclut pour le poids spécifique de cette va_.,--_51d1,291. Ce poids spécifique doit corpeur 0,405 respondre à très-peu près à une pression de i t at-

mosphères et à une température de 186 degrés. Or il est certainement fort possible qu'une surface métallique de 1m."',30 de superficie et chauffée à 35o degrés abandonne, dans un temps très-court,

presque brusquement, à de l'eau à I 3o degrés, qui vient la mouiller, la quantité de chaleur nécessaire, d'après ce qui vient d'être dit, pour qu'il y ait

formation de vapeur à une pression de il atrnosphères et à une température encore inférieure de 97 degrésàcelle que le métal conserve. Nul doute