Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR.
quence son application doit être rigoureusement interdite; 2° D'ordonner "impression immédiate du rapport de M. l'ingénieur des mines Meugy, et de l'avis de la commission , dans les tinnales des mines et les Annales des ponts-et-chaussées; 3° De faire tirer à part noo exemplaires de ce rapport pour les adresser à MM. les préfets des départements où sont établis le plus d'appareils à vapeur; cet envoi serait accompa:glié d'une circulaire ministérielle par laquelle on rappellerait à MM. le s préfets et aux ingénieurs chargés de la surveillance des appareils à vapeur, les prescriptions formelles de l'article 29 de l'ordonnance royale du 22 mai 1843 , avec invitation de les faire exécuter
La commission, après en avoir délibéré, approuve le rapport qui précède et en adopte les conclusions.
APPORT Sur l'explosion d'une chaudière survenue dans l'usine du sieur Dalot (Victor), à Saint-Renobert, commune de Luingey (Doubs) , le 5 aoiit 1846. Par M. BOYÉ, ingénieur des mines.
Le 7 du courant, M. Migne , agent de la compagnie d'assurances, la Sécurité, m'a verbalement informé, au nom du sieur Dru ot, 'que la chaudière à vapeur, située dans l'usine de ce dernier, à SaintRenobert , commune de Luingey, avait éclaté l'avant-veille. Contrairement aux prescriptions de l'ordonnance du 22 mai i843, ainsi qu'a celles de votre arrêté qui en autorise le roulement, le sieur
Druot avait déjà déplacé la chaudière ainsi que les divers appareils avariés dans cet accident. La chaudière et ces appareils étaient transportés dans les ateliers du sieur Valentin , chaudronnier à Besançon.
Je m'y suis rendu aussitôt, et j'ai fait inviter le sieur Dalot, venu à Besançon , de s'y trouver éga-
lement. La chaudière était dans le même état qu'après l'explosion; j'en ai examiné attentivementies diverses parties ainsi que les appareils qui avaient été apportés. Le sieur Druot , qui 'avait été présent à l'acci-
dent, m'a donné tous les détails qui ont précédé
et suivi l'explosion. je l'ai informé en même temps que je me rendrais à son usine pour compléter cet examen , et je m'y suis rendu, en effet, k ii do, courant,