Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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CHEMINS DE FER ANGLAIS.
qu'il rencontre de ce qui a été fait, pour que celui-ci puisse indiquer au train suivant (qui par suite de la détormation des pétards posés précédemment, avancera lentement lui-même) le motif qui a fait placer les pétards sur les rails. Si un train a été momentanément arrêté dans un temps clair, soit le jour soit la nuit, et que l'on ait envoyé un conducteur en arrière pour faire le signal d'arrêt à tout train arrivant, faute de gardeligne présent sur les lieux pour s'acquitter de ce devoir ; comme il faut que le conducteur puisse rejoindre son train lorsque la cause qui le tenait arrêté a cessé et que, d'un autre côté, un autre train pourrait arriver pendant que ce conducteur se dirige vers le sien, il est indispensable qu'avant de quitter son poste cet employé fixe deux ou trois
pétards sur les rails afin d'avertir du danger tout train suivant (1). L'explosion que ce dernier entendra le fera arrêter et l'avertira qu'une cause de danger existe ou a existé. Il avancera donc lentement (après avoir eu le soin de se protéger luimême) jusqu'à ce qu'il rencontre un garde-ligne dont il apprendra qu'un train vient de passer et que, par conséquent, il peut avancer lui-même il y aura clone eu quelques retards mais point Règle à suivre d'accident. La meilleure règle à suivre en tous
pour les conclue- temps teurs envoyés en
pour les conducteurs envoyés en arrière
arrière pour pro-dans le but de protéger leurs trains est de leur Léger leurs trains.
recommander de placer, sinon des signaux de (1) Il vaut mieux fixer deux ou trois pétards qu'un seul, non pas que le bruit de l'explosion d'un pétard ne suffise à appeler l'attention du mécanicien, mais parce qu'il faut toujours craindre que l'humidité n'ait pénétré dans le pétard unique que l'on pose. C'est très-peu pro-
bable cependant si le pétard a été bien fabriqué.
.'" SIGNAUX. 377 wo mètres en roo mètres jusqu'à à 5oo mètres, 4 au moins deux ou trois à cette dernière distance, puis de revenir vers leur train de manière à en être suffisamment près pour pouvoir être rappelés. Dans cette position, ils doivent avoir eux un signal ou lumière rouge pour pouvoiravec être remarqués du train suivant qui aurait été arrêté par l'explosion, et en expliquer le motif au mécanicien. Lorsqu'une machine
seule sur la voie le mécanicien envoie sonavance chauffeur en arrière pour, ,cnaessd,'u,nee maprendre les précautions qui ont été indiquées plus haut. Le
mécanicien et les
conducteurs doivent toujours avoir sur eux au moins sixfog-sieals. Les garde-lignes (policemen) doivent égaiement Les policemen être munis de ces pétards pour fae ir les signaux sprtatrdmsunis de (l'arrêt en temps de brouillard, attendu que la lumière de leur signal rouge pourrait ne pas être vue d'assez loin par le mécanicien.
Lorsque par suite
d'un accident, la voie est Cas où , par suite obstruée dans les deux sens, le conducteur-chef, cors==: ou, en son absence, le mécanicien ou tout autreles deux sens. employé présent doit envoyer, soit le chauffeur, soit même tout homme de bonne volonté dans un sens et aller lui-même
assures' la sécurité dans l'autre sens, puis se diriger sur le côté opposé pour vérifier si la précaution recommandée a été bien prise. Jusqu'ici , je n'ai rien dit
l'usage du drapeau Usage du drablanc qui est adopté sur le de London and Birmin-PnZgbu'aa'r "mgham railitury, j'ajouterai à ce sujet quelques mots. 'Les conducteurs de trains et les chefs de station des points de départ de de ce signal. Lorsque ces trains font seuls usage l'heure de départ d'un train