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Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)

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CHIMIE. 494 les pélopates et surtout les niobates; les carbonates alcalins très-étendus empêchent cette précipitation. Le sulfate d'ammoniaque se comporte comme l'hydrochlora te. L'acide carbonique précipite promptement les tantalates alcalins, plus lentement les pélopates et très-lentement les niobates.

Le bisulfate de potasse dissout en se fondant les acides niobique, tantalique et pélopique ; clans le premier cas, la masse refroidie est cristalline, dans les autres elle ne l'est pas. Ces combinaisons sont décomposées par l'eau bouillante.

Lorsqu'a une solution de niobate alcalin on ajoute de l'acide chlorhydrique ou sulfurique, et du zinc métallique , l'acide niobique précipité prend bientôt une belle couleur bleue, qui devient peu à peu sale et enfin brune. Dans les mêmes circonstances, les acides pélopique et tantalique ne se colorent pas en bleu, mais cette coloration se produit avec un mélange de chlorides tantalique ou pélopique , d'acide sulfurique concentré, d'un peu d'eau et de zinc. Au chalumeau, l'acide tantalique donne, avec le sel de phosphore, une perle incolore qui ne change pas dans la flamme réduisante et qui ne devient pas rouge de sang par l'addition du sulfate de fer. II donne également, avec le borax , une perle incolore qui ne change pas dans la flamme intérieure. L'acide pélopique donne, avec, le sel de phosphore, une perle transparente et incolore, dans la

flamme extérieure, qui devient brune dans la flamme intérieure. Une addition de sulfate de fer, dans la flamme intérieure, colore la perle en rouge

EXTRAITS.

495 de sang. Avec le borax il se comporte comme l'acide ta ntalique. L'acide niobique une perle incolore avec le sel de phosphore,donne dans la flamme oxydante. Dans la flamme réductive, cette perle prend une teinte violette

et même une couleur d'un beau bleu, lorsque la proportion d'acide niobique est assez considérable; si l'on y ajoute du sulfate de fer, on obtient une perle d'un Avec le borax, il se comporterouge de sang foncé. comme les précédents, à moins qu'il n'y en ait une très-forte proportion, auquel cas on obtient une perle opaque violette ou plutôt d'un gris bleuâtre. En terminant ce mémoire, M. H.

des doutes sur la réalité de l'ilménium Rose élève de M. Hermann (voyez p. 486) et établit, entre ce nouveau métal et le pélopium, quelques rapprochements qui, du reste, ne lui semblent pas suffisants pour résoudre la question.

26. Sur le poids atomique

de l'URANIUM; par M. Eug. Péligot. (Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, t.

De nouvelles analyses de l'oxalate et de l'acétate d'urane ont conduit de nouveau M. Péligot au nombre 75o pour représenter l'équivalent du métal.

27.Surie poids atomique du CHROME; par M. Berlin. (Ann. de Pogg., t. LXVII, p. 258.) Pour déterminer le poids atomique du chrome on se servit du chromate d'oxyde d'argent; ce sel