Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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5i6 lui qui provient de la sulfatisation des pyrites cuivreuses.I1 contient toujoursdu sulfate te de protoxyde
de fer, et quelquefois du sulfate de zinc, substance dont il est très-diflicile de le débarrasser. Le vitriol bleu , fabriqué avec les pyrites, contient une quantité quelquefois considérable de ces
deux sels, et en outre du sulfate de magnésie. Dans une expertise dont j'ai été chargé avec MM. Péligot et Chevalier, nous avons eu occasion d'analyser un vitriol qui contenait à peu près 25
p. o/o de chacun de ces quatre sulfates isomorphes. Quand le vitriol, comme celui de Salzbourg, ne contient que quelques centièmes de cuivre, et qu'il est principalement formé de sulfate de fer,
il faut, après avoir peroxydé ce dernier métal, le précipiter par un excès d'ammoniaque et doser le cuivre dans les liqueurs filtrées et convenablement rapprochées. Dans ce cas, toutefois, il y a une petite quantité de cuivre qui se précipite avec le sesquioxyde de fer et qui est perdue pour l'analyse. Le sulfate de cuivre contenant environ le quart de son poids de cuivre, il faut en faire l'essai sur 4
grammes pour avoir approximativement un
gramme de métal : on dissout ces 4 grammes dans une petite quantité d'eau et l'on fait bouillir la dissolution avec quelques gouttes d'acide nitrique, afin de peroxyder le fer , s'il y en a (7). On ajoute alors 5o centimètres cubes d'ammoniaque , et l'on opère comme pour un alliage. (1) Lorsqu'on n'a pas soin de peroxyder le fer, on emploie une moins grande quantité de sulfure de sodium , à
EXTRAITS
517 Lorsqu'un premier essai, fait ainsi sur 4 gram., prend beaucoup moins de sulfure de sodium que la quantité nécessaire pour décolorer 7 gramme de cuivre, il devient utile de faire un second essai, en prenant un poids du même sulfate contenant approximativement i gramme de métal.
Application du nouveau mode de dosage à la recherche de quantités extrêmement petites de métaux étrangers , et particulièrement de zinc, clans le cuivre. On a vu que le cuivre était précipité de ses dissolutions par les sulfures avant le plomb, l'antimoine, le zinc, le cadmium , le fer , le bismuth et l'arsenic. Ou a vu, d'une autre part, que ces
sulfures, en contact avec du nitrate de cuivre ammoniacal , le décoloraient rapidement en produisant du sulfure de cuivre. J'ai profité de cette
propriété pour reconnaître dans les cuivres du commerce, dans les alliages et dans les sels, et principalement dans le sulfate, des quantités infiniment petites de zinc. J'ai dissous dans l'acide nitrique io grammes de cuivre et 5 milligrammes de zinc. La liqueur, sursaturée par l'ammoniaque, a été précipitée à la température de son ébullition par un léger excès cause de la réduction du cuivre à laquelle le protoxyde de fer donne lieu dans l'ammoniaque. En effet, M. Levol a démontré l'exactitude de la réaction suivante
Fe' 0 + Cie 02 =_- Cu' 0 + Fe' 03. Le sulfure formé est alors un protosulfure CuS. On pourrait, jusqu'à un certain point, déterminer le fer par la différence de deux expériences faites, l'une oxydant, l'autre en le laissant au minimum. en le per-