Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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EXTRAITS.
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MINÉRALOGIE.
ticules de fer oxydulé magnétique, de hornblende la et d'un minéral rose hyacinthe ( peut-être de enfin complétement à monazite), qu'on en sépare d'un la loupe, de lavages et l'aide d'un triage à traitement par l'acide chlorhydrique concentré. L'apatite dont M. Woehler disposait , ne renferme que 2 à 3 p. oto de cryptolithe. Ce minéral ne se trouve pas dans toutes les apatites d'Arendal et est, en général , borné à certains points de leur masse, particulièrement aux points rougeâtres. On n'a pu le découvrir dans les apatites jaunes de Snarum. L'examen microscopique de ce minéral montre que ses cristaux sont des prismes à six faces, de couleur vin paillé très-pâle. Sa densité =, 4,6. Une calcination modérée ne l'altère pas et il ne perd rien de son poids. L'analyse qualitative a montré qu'il ne renfermait que de l'acide phosphorique, du protoxyde de cérium et une très-faible proportion de protoxyde de fer. Pou r faire l'analyse quantitative, on a pris ogr.,52 t
de matière réduite en poudre fine que l'on a attaquée à chaud par l'acide sulfurique concentré. A mesure que l'acide réagit, le minéral se transforme en une masse sèche, terreuse, complétement soluble dans l'eau : on a dissous la masse dans un peu d'eau, et après avoir mélangé la dissolution avec plusieurs fois son volume d'une dissolution bouillante et saturée de sulfate de potasse, on en a précipité le protoxyde de cérium à l'état de sel double blanc et pulvérulent qu'on a lavé avec une solution saturée de sulfate de potasse. Dans la liqueur filtrée, on a précipité, par l'ammoniaque, 0"-,014 de phosphate d'oxyde de fer correspondant à 1,516 p. o/o de protoxyde de fer et 1,002 p. o/o d'acide phosphorique; la liqueur filtrée a été mé-
langée à du carbonate d'ammoniaque et à du sulfate de magnésie, et le précipité obtenu, lavé avec de l'ammoniaque caustique étendue, puis calciné, a donné 0".,2 t 7 de phosphate de magnésie correspondant à 26,37 p. o/o d'acide phosphorique. Enfin le sel double de cérium a été dissous complétement à chaud dans de l'acide chlorhydrique
étendu, puis précipité par un excès de potasse caustique; on a ainsi obtenu ogr.e384 d'oxyde de cérium. En résumé, l'analyse a donné : Oxyde de cérium Protoxyde de fer Acide phosphorique.
73,70 1,51 27,37
102,58
L'excès de poids provient de ce que le cérium, pesé dans l'analyse à l'état d'oxyde, se trouve à l'état d'oxydule dans le minéral.
L'oxyde de cérium obtenu est d'un brun de cannelle ; mouillé avec de l'acide nitrique concen-
tré, évaporé et calciné, puis traité aussitôt par l'acide nitrique étendu, il s'en dissout une faible portion que l'ammoniaque précipite sous forme gélatineuse , mais qui, par la digestion dans la liqueur , devient pulvérulente et cristalline. Par la calcination ce précipité devient d'un beau
brun de cannelle clair. L'acide nitrique étendu le dissout avec dégagement de gaz. La dissolution a une couleur rose pâle. Une solution saturée et chaude de sulfate de potasse en précipite un sel double pulvérulent d'un jaune-citron. L'oxyde brun extrait par l'acide nitrique étendu
est dissous par l'acide chlorhydrique concentré avec dégagement de gaz et une Coloration en jaune
pâle; quand on sursature la liqueur avec dl car-