Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)
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HISTORIQUE
DES MINES DE RIVEDE-GIER.
dans la première , tous les faits connus jusqu'au commencement du me siècle, époque à laquelle de nouvelles richesses souterraines furent découvertes au centre de la vallée du Gier. On fera dans la seconde, le récit des événements qui se
débouchaient au jour par plusieurs vieux puits dont on aperçoit à peine quelques vestiges à la
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sont succédé depuis 1800 jusqu'à nos jours. I" PÉRIODE. Grande couche.
L'exploitation de la houille à Rive-de-Gier remonte au moins à trois cents ans, si l'on en croit la tradition. Elle a commencé aux territoires du Monillon et de Gravenand, où la grande couche, appelée aussi grande masse, a été reconnue pour la première fois par son affleurement, dont l'épaisseur est de orn,6o à om,80.
BiRarde.
La couche bâtarde a été découverte en 1780. Les petits puits du vallon de Monissol datent de la même époque et n'ont jamais servi qu'a l'exploitation de cette couche; mais il est impossible de préciser exactement le point où elle a été reconnue et exploitée de prime abord.
Bourrue.
La découverte de la bourrue est plus récente que celle de la bâtarde. Il paraît qu'elle a été rencontrée avant 1800 aux territoires de Grand-Feloin et de la Catonnière ; car on a découvert tout récemment, dans le champ d'exploitation du puits
Saint - Bonaventure (concession du Couloux ), d'anciens travaux faits dans la bourrue , lesquels des mines, et dont il forme le complément nécessaire. J'espère qu'il pourra être consulté avec quelque intérêt par toutes les personnes versées dans l'art des mines et spécialement par les ingénieurs et exploitants de la localité.
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surface du sol. C'est au territoire du Mouillon et de Gravenand
Territoires du
d.et de que l'extraction de la houille prit la plus grandeMouillon Gravenan extension, au commencement du xvine siècle. La régularité du gîte houiller, son peu de profondeur et la qualité du charbon olhaient tant de garanties, que chacun s'empressait de creuser un puits dans sa propriété pour en retirer le combustible et le livrer au commerce. Mais le mauvais système d'exploitation résultant du défaut d'ensemble et de l'ignorance des extracteurs fit naître bientôt, à la surface du sol, des fissures-par lesquelles les eaux s'infiltrèrent peu à peu dans l'intérieur des travaux. On ouvrit une première galerie d'écoulement qui pouvait assécher les mines
jusqu'à 25 mètres de profondeur, et qui débouchait
dans le ruisseau de Feloin. Cette galerie permit de continuer l'exploitation pendant quelque temps dans l'avaIpendage de la grande couche ; mais les eaux devenant de plus en plus abondantes amenèrent enfin la suspension des travaux. Les propriétaires du sol jouirent exclusivement
du droit des mines jusqu'en 1760, époque à laquelle la concession du Mouillon , qui comprenait
alors les concessions actuelles du Mouillon , de Gravenand et de Crozagaque , fut accordée a une compagnie pour cinquante années. Cette compagnie fit exécuter la grande galerie d'écoulement qui débouche dans le Gier, en aval du moulin dit de la Ville, et qui se bifurque au puits Darnon en se dirigeant d'un côté vers le Mouillon , par les puits Craponne , de la Croix, Bajard , etc. , et de l'autre vers Graveuancl, par les puits Louison , des Io Tome XII, 1847.