Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)

194

HISTORIQUE DES MINES DE 11.1V IE-GIER.

près la même qu'à Saint-Etienne et 'Petit être évaluée à 20 ou 25.4:100 hectolitres. Les exploitants de Rive-dé-Gier livreraient doué annuelleinekt au commerce de 6 à 7 Millions d'hectolitres de houille qui, à raison de o,8o , représentent une Valent de 4.800.000 à 5.600.noo fr. La consommation locale abscirbe environ le tiers de la production. Les deux autres tiers sont exportés dans les départernents du Rhône, de l'Isère, du Gard, des Bouches-duRhône, en Champagne, en Franche-Comté et en Alsace.

La production du bassin de Rive-de-C,Vel., compris la concession de Saint-Chamond, &été en i84u de 4.552.012 quintaux métrique. On a employé :10 2.356 ouvriers, dont 1.73o à l'intérieur, et 565 à l'extérieur; 2° 485 chevaiix, dont 376 au fond et i o9 à la surface. Sur 82 Machines à vapeur, on en a mis 39 en activité pont l'eXtrae:tion du conibustible, et 13 pour l'épuis'ertient déS eaux. La consommation intérieure du sons-arrondissement inibéralogique de Rive-de-Gier, pendant la même année, à été dé près de 2 Millions de quintaux ,y compris 704.125 quintaux Métriques provenant des inines dé Saint-Etienne. Sur ,ces 2 millions, phis de 600.doo ont Sei.vi à l'alimentation dés venëries. ( La suite prochainement.)

b

ricrÉinitmu sur la constitution minéralogique et chimique 'des roches des Vosges; Par M. ACHILLE DELESSE, Ingénieur des inines.

Les Vosges ont déjà été souvent l'objet des publi-

cations d'un grand nombre de géologues, et parmi les ouvrages les plus importants qui s'occupent de leur géognosie, on peut citer la topographie minéralogique de l'Alsace de Voltz, la statistique de la Haute-Saône de M. Thirria , plusieurs descrip-

tions de MM. Hogard, Puton, Fournet, d'Oeynhausen, de Dechen , La Roche et Rozet , enfin l'explication de la carte géologique de France par MM. Dufrénoy et Élie de Beaumont. Dans quelques

mémoires particuliers, M. Élie de Beaumont, qui était plus spécialement chargé de la géologie des Vosges, a depuis longtemps établi les grandes divisions entre les divers terrains qui les composent, en sorte qu'il ne reste, pour ainsi dire, à faire que des études de détail : Mais après quelques excursions dans ces montagnes, on ne tarde pas à reconnaître combien ces études sont nécessaires, car on rencontre une très-grande variété de roches cristallines dans lesquelles le grain est indistinct et qu'il est le plus souvent impossible de classer,

quelque habileté qu'on puisse d'ailleurs avoir à reconnaître les substances minérales : on arrive bien, avec de l'habitude et par une série de comparaisons, à les rapprocher d'autres roches qui Sont analogues et qui ont été rencontrées., soit dans les

Vosges, soit dans diverses, Mais comme

jusqu'à présent les géologues ne se sont pas occu