Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)
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DES MINES DE RIVEDE-GIER.
En 1837 les deux premiers périmètres furent vendus 64.000 fr. à une société qui en porta la va-
leur à la somme de 7oo.000 fr. Cette société fit creuser deux petits puits dans la prairie attenante à la maison. Celui du Sud fut foncé près de /a limite de la portion de terrain appartenant à' la Chichonne; mais l'affluence des eaux arrêta bientôt son creusement. L'autre traversa les anciens travaux de la bâtarde à 12 mètres du sol et parvint au terrain primitif à la profondeur de 5o mètres.
La grande masse n'existe pas dans cette localité; elle affleure à l'Est de la maison de Gravenand et ne se trouve, par suite, que dans le premier périmètre appartenant à M. Gaulthier. Quant _à la mine Bourrue, elle n'a jamais été reconnue dans la concession de Gravenand. Les nombreux puits foncés au territoire de la Garde n'ont rencontré que la bâtarde, dont la puissance est d'environ 17,20. Depuis le commencement du xxx.' siècle on a exploité la partie inférieure de la grande couche et des lambeaux de piliers isolés au milieu des anciens éboulements. Un puits creusé en 183o dans le vallon de Monissol a atteint un massif de la bâtarde. En 1833 le puits Neuf, situé près de la concession du Gourd-Marin, a été creusé jusqu'à 120 mètres dans le but de rechercher la bourrue; mais on a atteint, comme au Mouillon, le terrain primitif sans avoir rencontré aucune ,
couche de combustible. Le puits des QuatreDames, sur la droite du chemin du Mouillon au
Sardou, n'a pas eu plus de succès que le précédent. Tous les travaux entrepris dans cette concession
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ont été abandonnés en 835 et repris dans le courant de l'année a 838. La concession de Gravenand offre peu de ressources. On a enlevé, par les puits Reynaud, Neuf et Richard, te banc de la grande couche que les anciens avaient négligé d'exploiter, de même que la presque totalité de la couche bâtarde dont il ne peut plus rester qu'un fragment dans le voisinage du Mouillon. La galerie d'écoulement qui existe dans cette dernière concession se prolonge dans celle de Gravenand, dont elle peut assécher une grande partie. CONCESSION DE LA MONTAGNE DU FEU (79 hectares). donn. du 17 nov. 1824.
Concess. . MM. ROSAT, MADIGNIER et Comp.
Cette concession a été partagée entre quatre compagnies distinctes
I° La Chichonne au Nord; 2° la Chauchère à l'Est ; 30 là Montagne du Feu à l'Ouest, et 40 la petite Cappe au Sud. Deux puits sont foncés au territoire de la Chichou ne: le puits Vieux et le puits Neuf. Le premier est tombé sur un crin. On y a pratiqué deux galeries à travers bancs, l'une à 147 mètres, et l'autre à 159 métres de profondeur. C'est par cette dernière qu'on découvrit, en 1827 , la grande couche en aval du rejet. Il existe au puits Neuf une percée à ta 4 mètres du sol. L'entrée clans la couche se trouve à 18o mètres de profondeur. Les puits du Rocher et Journoud , creusés dans
le périmètre de la Chauchère , ont rencontré la grande couche et la bâtarde, le premier aux pro-