Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)

DES MINES DE RIVEDEG IER.

5o

HISTORIQUE

massif qui servait autrefois d'investisdin entre les deux mines des Combes et d'Egarande. Les travaux dirigés au puits neuf Procès-verbal de visite du 30 nopar l'entrée inférieure, étant parPic-Pierre , vembre 181.3. venus à une assez grande hauteur, et le traînage

ne pouvant plus avoir lieu sans difficulté, on a pratiqué une nouvelle galerie au rocher, à 20 mètres au-dessus de la première, dans le but d'exploiter la couche droite à un niveau supérieur. Cette

galerie se trouve au même niveau que celle qui existe au puits vieux à 120 mètres du jour ; mais à la distance à laquelle on s'attendait à rencontrer la houille, on n'a trouvé qu'un lit de gore assez épais qui semble occuper la place de la couche. Ces travaux sont suspendus jusqu'à ce que les recherches entreprises au puits vieux aient jeté quelque lumière sur l'allure de la grande masse. CONCESSION DE COUZON (50 hectares). Ordonn. du 17 août 1825. COILC68.1.

MM. ALLIMAND et Comp.

La mine de Couzon a été abandonnée en 1804 et est restée en chômage pendant vingt ans. En 1824 on a foncé le puits Saint-Lazare, qui a atteint la grande niasse à 5o mètres du jour. Cette couche, dont lb puissance était de i'",.2o, fournissait un charbon dur d'une qualité supérieure. On arrêta le creusement du puits Saint - Lazare à 66 mètres et on fit à cette profondeur une galerie au rocher pour aller rejoindre un petit massif de houille que les premiers exploitants avaient laissé dans l'amont-pendage de la mine de la Gerbauchère. Les- travaux furent dirigés pendant quelque. temps dans ce petit massif, et dès que la conces-

sion de Couzon fut obtenue on s'occupa de re-

503

mettre en activité les anciens puits abandonnés

depuis i 804. On reprit d'abord le puits des Ronces, tandis qu'on plaçait une machine à vapeur à l'orifice de celui de la Planche pour faire mouvoir une pompe destinée à l'asséchement des travaux. Ce puits est resté consacré à l'épuisement des eaux qui viennent de l'ancienne exploitation faite sous le Gier par le sieur Maigre. Lors de l'abandon des mines de Couzon en 1804 . on avait comblé le puits de la Gerbaudière pour éviter de payer une indemnité au propriétaire du sol. Ce puits Int curé en 183o, et l'extraction de la houille s'y fit pendant quelques mois au moyen

d'une machine à chevaux qui fut remplacée en 1833 par une machine à vapeur. On put alors approfondir sans difficulté le puits de la Gerbaudière , qui traversa les deux bâtardes à 156 et 163 mètres, et la bourrue à 19S mètres. Ces trois couches ont été exploitées simultanément à dater de leur découverte.

Le puits du Pré, qui avait été remblayé comme le puits de la Gerbaudière, fut repris en 1834. On poursuivit son creusement et on rencontra les

deux bâtardes et la bourrue à 153, 159 et 210 mètres du jour ; il parait que les roches du terrain primitif ont été reconnues au fond du puisard. Ce puits est tombe à peu de distance d'une

grande faille qui coupe les couches normalement à leur direction et les rejette vers le Sud-Ouest.En amont de cette faille, le nerf-blanc de la grande niasse prend une plus grandie épaisseur, et la puissance de la tranche maréchale diminue de plus en plus. Cette faille amène aussi un changement dans l'allure et la composition des bâtardes; ainsi, le banc de rocher qui sépare les deux couches, et

ii