Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)
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HISTORIQUE
2° Il y a eu dans le Nord de la concession du Couloux différentes exploitations isolées et de peu
d'importance qui ont porté tantôt sur la grande masse, tantôt sur les couches bâtardes et bourrue. Parmi les différents puits qui ont été creusés dans ce territoire, nous citerons seulement ceux qui ont été en activité depuis 1800, savoir : Les puits Devigne , Tamen , Pyrojacques et Saint-Bonaventu Te.
Le puits Devigne, dont la profondeur totale est
de 120 mètres, traverse la grande couche à 80 mètres du jour.
Le puits Jamen n'a rencontré que des filons inexploitables.
Le puits Pyrojacques remonte à 1778. Il a atteint la grande masse à 65 mètres, les bâtardes séparées par 3 mètres de schiste à o7 mètres et la bourrue à 120 mètres de profondeur. Ce puits se trouve à la limite des quatre concessions du Couloux, de la Verrerie, des grandes Flaches et de la Catonnière. Il a été repris et abandonné à plusieurs reprises, suivant que le charbon avait plus ou moins de valeur. Les travaux avaient lieu dans la bourrue lorsqu'il fut définitivement mis en chômage en i838. Ce puits pourrait encore servir à extraire les portions de couché qui restent encore à exploiter dans son voisinage; mais son défaut de verticalité le rend très-dangereux. Le puits Saint-Bonaventure date de 1838. Il a été creusé près des affleurements de la bâtarde qu'il a rencontrée à 16 mètres de profondeur. Il a aussi traversé la bourrue à 25 mètres. On y a enlevé quelques piliers de houille provenant d'une ancienne exploitation, et on l'a abandonné à la fin de 1842.
DES MINES DE RIVEDEGIER.
Si t
Couloux La partie S.-E. de la concession du vierge, et considérée comme à peu près peut être la bourrue y est intacte. Un nouveau puits devra être creusé pour l'exploitation de ce territoire qui porte le nom de Sainte-Agathe. Il reste aussi à extraire une quantité assez considérable de charbon aux puits du Couloux , Riche et Mortier. Quant à la partie Nord de la concession, elle est à peu près complétement épuisée. La houille provenant de cette concession est très-estimée pour le chauffage domestique; le menu est en général employé pour la cuisson des briques et de la chaux.
de Au puits Saint-Bonaventure, l'ex-Procès-verbal visilt2e du 9 juin
ploitation porte uniquement sur la bourrue qui
mètre d'épaisseur et qu'on exploite par grandes tailles et remblais. Le puits Saint-Jean, qui n'a que 6 à 7 mètres jusqu'à cette couche, sert à l'aérage. a
CONCESSION DE LA VERRERIE (32 hectares). Ordonn. du 15 novembre 1826.- Concess. MM. GUÉTAT et Comp.
1° Champ d'exploitation de la Verrerie et de Chantegraine : puits Monjoint , de la Frarie, de la Barrière, de la Verrerie , de Chantegraine , Bourguignon et Sainte-Marie. Tous ces puits sont antérieurs à l'obtention de la concession, à l'exception du puits Sainte-Marie, qui a été creusé en 1839. Ils sont tous abandon-
nés, sauf le puits Bourguignon, où on a récemment placé une pompe d'épuisement. Le puits Montjoint n'a été foncé que jusqu'à la grande couche. Il date de 1765; sa profondeur est de 140 mètres. Abandonné en 1806, il a été repris en 1838; mais les travaux ont été bientôt