Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)
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586 FABRICATION DE L'ACIDE SULFURIQUE deur et est placée à om,o5.en contre-bas des précé(lentes (fig. 2). Les chaudières sont supportées et
garanties contre la flamme par des barres de fer ,juxtaposéesf. La grille s'étend sous toute la longueur des chaudières et a une largeur de o°',50; trois murs b, b, de om, i5 d'épaisseur, traversent la chauffe en faisant voûte au-dessus de la grille et servent d'appui aux barres de fer f Les eaux à concentrer affluent constamment dans les chaudières extrêmes C,, C, (fig. 1), par les angles a, a', passent de celles-ci par les angles c, c', dans la chaudière C, d'où elles sortent en c", par le milieu du côté opposé. La profondeur d4 bain dans les chaudières est de om,o5. Pendant. l'évaporation, il se dépose dans les chaudières une croûte de sous-sulfate de fer que l'on enlève toutes. les 2 heures. Dans la deuxième disposition, les trois chaudières ont om,'10 de profondeur, 3m,6o de long et sont placées en gradins à om,o5 en contre-bas les. unes des autres (fig. 5) ; la chaudière la plus basse a om,67 de large, la chaudière intermédiaire orn,5o et la chaudière supérieure o,35. La grille a om,50de large et est placée sous la chaudière inférieure et /a flamme passe successivement sous les autres chaudières comme l'indiquent les flèches , fig. 6. Les eaux à concentrer marchent en sens inverse de
la flamme comme l'indiquent les flèches,fig. 4: l'écoulement est réglé de telle manière que la hauteur de l'eau dans chaque chaudière soit de om,o5. La chauffe est traversée, comme précédemment par trois murs bb , formant voûte sous chaque
chaudière, et supportant les barres de fer f qui servent à soutenir le fond des chaudières et à le garantir conire la flamme.
EN BOHÊME.
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-Les chaudières en plomb dont nous venons de parler durent de 7 à 8 mois. Les eaux concentrées à 400 Baumé, dans tes chaudières que nous venons de décrire, se rendent dans deux chaudières plates en plomb, placées au même niveau, en contre-bas des précédentes, et ayant im,8o de long, im,3o de large et om,20 de profondeur où on les concentre jusqu'à 45° Bau nié. De là, elles passent, toujours d'elles-mêmes, dans des chaudières hémisphériques en fonte de orn,o4 d'épaisseur, de i -,8o de diamètre à l'ouverture et de orn,45 de profondeur, munies d'un rebord annulaire par lequel elles reposent sur la maçonnerie d'un four cylindrique percée de carneaux pour le passage de la flamme. Chacune d'elles pèse 940 k., coûte 2o6f,4o et dure ordinairement 2 et quelquefois jusqu'à 4 et 8 semaines. Le nombre de ces chaudières est tel que, bien que la liqueur à 45° y afflue constamment, elle y arrive à consistance sirupeuse après 24 heures d'évaporation ; on la puise alors avec des poches en tôle et on la vide
dans des canaux en bois qui l'amènent sur une plaque de fonte
7) où on l'évapore à siccité. mètres de long, 2 mètres de
(fig.
Cette plaque de large et ce, 11 d'épaisseur, est formée de 8 parties, 4
d'un mètre carré chacune, simplement juxtaposées, reposant sur cinq barres de fer de d", to de côté,
qui s'appuient sur les parois de la chauffe et sur des murs de om,15 d'épaisseur qui la traversent
8). Il y a trois grilles, de o`',4o de large, placées à orn,7o en contre-bas de la plaque de fonte, et la flamme s'échappe par autant de rampants placés sur la paroi opposée aux portes de charge(fig.
ment. La liqueur sirupeuse qui occupe au commencement une hauteur de om,95 sur la plaque,