Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)
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FAI3RICATION DE L'ACIDE SULFURIQUE
ne forme plus qu'une couche de 0, I2 à om,15 d'épaisseur après dessiccation complète, ce qui a lieu au bout de 8o heures. Le vitriolstein obtenu
est blanc, ne contient que 4 à 5 p. o/o d'eau, et une analyse nous a fait voir qu'il renfermait environ 9 1/2 parties de peroxyde de fer pour t de protoxyde. Per,onnel et consommations.
L'atelier que nous venons de décrire occupe 5 ouvriers le jour et 4 la nuit. Par 24 heures, on consomme 6.72o kilog. de houille et on produit 2.240 à 3.36o ldlog. de vitriolstein. Comme on ne travaille pas l'hiver, le vitriolstein obtenu au prin-
temps contient une plus forte proportion de
peroxyde que celui fabriqué en automne. Les eaux de lessivage les plus concentrées des haldes, au lieu d'être évaporées à siccité et transformées en vitriolstein , sont concentrées et soumises à la cristallisation, comme à Gross-Luckawitz et à Altsattel. On en retire ainsi du sulfate de fer cristallisé. Alun. On sature les eaux-mères par du carbonate de potasse, on les concentre de nouveau, puis par le refroidissement on en retire de l'alun cristallisé que l'on purifie par deux cristallisations successives. Les eaux-mères de l'alun brut sont mises à digérer avec du fer métallique et donnent ensuite de nouveau du sulfate de fer cristallisé, par concentration. Gypse artificiel. Les eaux de lessivage trop faibles sont saturées avec un lait de chaux et donnent du gypse artificiel qui est employé avec succès dans le pays pour l'amendement des terres. Sulfate de fer cristallisé.
Minerai.
20 Exploitation de H rorrzitz. Le schiste pyriteux de Hromitz est très-dur; on
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EN BOHÉME.
l'exploite à la poudre, à ciel ouvert. Cette exploitation occupe go ouvriers qui reçoivent de or,26 à 0',52 par jour. Les eaux de la mine sont peu abondantes, ferrugineuses et bonnes à boire. On entasse le schiste en haldes de 6 mètres sur Efileurissement lessivage des une sole en argile fortement damée et inclinée de et schistes. tous côtés vers un canal en bois. L'eau arrive sur les haldes par deux canaux parallèles à leur axe, situés à om,50 au-dessus, d'où on la distribue dans de petits canaux placés transversalement sur les .haldes et percés de petits trous qui la répandent goutte à goutte à leur surface. Les eaux de lessivage Évaporation des
qui s'écoulent des haldes marquent 15 à 20° et se eaux de lessivarendent dans des bassins de réception carrés ont 2 mètres de profondeur et 4 mètres extérieursqui de superficie; elles passent de ces bassins dans un
bassin a (fig. 9 et io), d'où on les charge dans
Io chaudières d'évaporation en plomb b, de tm,5o de large sur 3 mètres de long et om,5o de profondeur , à fond légèrement incliné de l'arrière à l'avant. Ces chaudières ont, om,o3 d'épaisseur et re-
posent sur des bandes de fer forgé f (fig. ii et 12), de om,o5 d'épaisseur sur om,3o de large, qui sont elles-mêmes portées sur des barres de fer k de om,o8 de côté que soutiennent de petits murs en briquesp, de om,15 d'épaisseur; la grille a om,5o de large et 3m,00 de long. On remplit les chaudières en une seule fois; après 24 heures de feu les liqueurs marquent 35 à 4o° Baumé ; on les fait alors couler par le canal en bois e (fig. 9) dans le bassin en bois doublé de briques g. Les eaux qui filtrent à travers les parois de ce bassin, sont re-
cueillies dans la rigole h et remontées à l'aide d'une pompe dans le bassin a. Les liqueurs sont amenées par des conduits en bois dans
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chan-