Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)
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FA13BICATI0N DI: I. AC1 DF, SuLFuRly uE
d'une heure à une heure et demie, on la jette sur la grille. On conduit d'abord le feu avec beaucoup de ménagement, en fermant la porte du cendrier
et ouvrant plus ou moins celle de la chauffe ; quelquefois même on le modère en jetant de la terre -et des escarbilles sur la houille. Au bout& 4 heures
les cornues de l'étage inférieur sont arrivées au rouge sombre; on place alors successivement les récipients qui entrent dans les cornues de orn,o5 environ, et on les lute immédiatement; les récipients du second étage s'appuient directement sur ceux du premier; ceux du troisième étage reposent
sur des planchettes en bois placées sur les récipients du second étage et ainsi de suite (fig. 19). Les récipients sont légèrement inclinés et chacun d'eux renferme 0k,28 environ d'eau ; on recueille dans
la même eau l'acide provenant de quatre distillations consécutives, afin- d'obtenir ce dernier au degré de concentration réclamé par le commerce. On continue à augmenter graduellement le feu, et au bout de trente à trente-six heures il ne se dégage plus aucunes vapeurs des cornues de l'étage supérieur et la distillation est terminée. On laisse alors refroidir pendant I 2 heures et on enlève les récipients. On enlève alors le résidu des cornues ; c'est du colcothar ou peroxyde de fer pulvérulent
renfermant environ 6 1/2 p. 0/0 de sulfate de
chaux; il forme les 3o à 35 centièmes du vitriolstein et est vendu à bas prix. Un ouvrier fait ensuite la revue de toutes les cornues, en les'frappant à l'intérieur avec une petite baguette de fer il reconnaît au son produit celles qui sont fêlées, et les marque en brisant la partie qui sort du four--
neau. Un enfant qui le suit enlève les cornues
fêlées et les remplace par des cornues neuves ; un
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EP; BOU t.11E.
autre enfant lute ensuite les joints avec de la terre.
On procède après, comme ci-dessus, à un nouveau chargement. Chaque opération dure- en moyenne 48 heures eon5oninouom. et on en fait 3 par semaine. Le rendement en acide P"d"it sulfurique fumant est de 5o p. o/o pour le vitriol-
stein de Hroninz et de 47 p. 0/0 pour celui de Weissgrün. On 'consomme 5 parties de houille pour i p. de vitriolstein à distiller. On remplace moyennement à chaque distillation 3o cornues,. soit 1 sur 9,6 ou 10,42 sur ioo, et 3 récipients, soit i sur 96 0111,04 sur Rio. Chaque usine a un contre-maître qui, moyennant 7r,55 par 100 kil, d'acide produit, se charge
Personnel. Salairea..
de la confection des cylindres, récipients, touries, de l'emballage et de la paie des ouvriers sous ses ordres, qui reçoivent chacun (le 12.,4o à 31 fr. par mois.
La houille coûte 7 fr. les 1.000 kil, rendus à l'usine.
Le vitriolstein coûte 6 ii, les 100 kil, rendus à l'usine, M. Stark possède à Radnitz trois fabriques d'acide sulfurique fumant où l'on fabrique annuelle-
Prix de la houille. Prix vitriolstein. I su ection, etc.
ment No.000 kil, d'acide. Les frais de direction et surveillance sont de. 4.000 fr. soitloo kil, d'acide. Il résulte de ce qui précède que l'on or,47l'o peutéta'- Prix Mir ainsi qu'il suit le prix de revient brut de l'acide
sulfurique fumant fr.
Yitriolstein , 200 kit. à 6 fr. les 100 kil. Houille, 1000 kil. à 7 fr. les 100 kil.
. ..... .
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12,00 7,80
Main-d'oeuvre, cylindres, récipients, touries,
7,55 0,47
emballage.
Direction et surveillance Prix de revient brut des 100 kil. d'acide.
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27,0
de revient, et de vente.