Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)

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frait le nettoyage clans la partie où s'étaient accu-

615 nous parlions ci-dessus existent également dans les

mulées les croûtes incrustantes. Le nettoyage

autres, mais dans une proportion beaucoup moin-

s'effectuait tous les vingt jours environ, vu la nature des eaux de puits employées pour l'alimentation, et l'on était à la veille de le renouveler.

dre; tout semble donc porter à conclure que la

EXPLOSION D'UNE 'CHAUDIÈRE A VAPEUR

La tôle avait une épaisseur moyenne de orn,007;

au point où nous l'avons trouvée la plus faible cette épaisseur se réduisait à om,0065 ; mais le nombre théorique serait om,0066 , et la différence

est trop faible entre ce dernier nombre et le précédent pour qu'on soit fonde à chercher dans cette

différence l'explication de l'accident. La qualité même de la tôle nous fournit une explication beaucoup plus sérieuse à notre avis : cette qualité était très-défectueuse dans la feuille qui a éclaté.

A CLERMONT-FERRAND.

qualité de la tôle était probablement mauvaise dès le début, mais qu'elle a été considérablement dé-. tériorée par l'usage et surtout par les coups de feu

qu'elle a dû subir dans la partie du cylindre où s'est faite la rupture. Que si l'on combine maintenant toutes les circonstances que nous venons de passer successive-

ment en revue, à savoir La surcharge des poids des soupapes équivalant à 1/4 d'atmosphère en excès du timbre ; L'existence de dépôts assez épais dans le fond du générateur et dans la partie opposée à la grille,

Les fibres du métal se trouvaient disposées dans le sens du générateur ; il n'offrait point une cassure homogène. La structure en était schistoïde; on eût

et, surtout dans cette même partie, le défaut

(lit une. foule de lamelles superposées, laissant

Que si l'on remarque aussi, comme on l'a déjà dit plusieurs fois, que l'explosion a eu lieu précisément au point le plus chauffé du générateur, au-

entre elles des vides, et dont les unes étaient ternes et compactes, tandis que les autres présentaient un grain cristallin d'une couleur éclatante,

analogue à celle de certains fers aciéreux. Que cette tôle ait été telle dans l'origine , ou qu'elle ait subi un arrangement moléculaire différent du primitif,

d'homogénéité de la tôle, défaut infiniment plus exagéré que partout .ailleurs.

dessus de l'endroit, où le tartre était particudans la région de plus concentré' de la tôle, et au moment grande détérioration

lièrement

seize mois, que par les coups de feu auxquels elle était particulièrement sujette par sa position, ainsi

même où après une suspension .de travail l'aide. chauffeur venait d'ouvrir la soupape qui fermait le tuyau conduisant la vapeur dans le cylindre; L'on sera conduit à établir les conclusions sui-

que nous l'avons fait remarquer, c'est un point

vantes

tant par les pressions qu'elle supportait depuis

presque insoluble pour nous. Nous avons toutefois cherché à l'éclaircir : dans ce 'but, nous avons observé également les propriétés des autres feuilles

de tôle, et notamment dans la partie supérieure du générateur, qui n'était jamais., atteinte par la flamme. Les défauts signalés dans la feuille dont

10 La chaudière qui a éclaté avait subi dans l'origine l'épreuve légale correspondant à une tension intérieure de 5 atmosphères; mais depuis il est 'infiniment probable, comme l'indique la surcharge des soupapes, qu'elle avait souvent fonctionné à une tension supérieure ;