Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)
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620 EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR.
mauvaise qualité, offrant peu de ténacité d'un grain inégal et qu'elle présentait de nombreuses soufflures dont l'une envahissait la moitié de l'épaisseur du collet et se prolongeait sur une longueur de 22 centimètres.
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RAPPORT Sur l'explosion d'une chaudière à vapeur arrivée le 22 avril 1847, chez le sieur Stolz , rue Coquenard, n° 22. Par M. H. DE SÉNARMONT, ingénieur des mines.
Le sieur Stolz , mécanicien , rue Goguenard, nO 22, fait usage, pour le service de sa machine, d'une chaudière cylindrique de deuxième catégorie de im,go de longueur sur orn,65 de diamètre, avec un bouilleur de 2 mètres sur or',5o, timbrée à 5 atmosphères.
Le 22 avril, à neuf heures du matin, au moment où les ouvriers reprenaient leur travail après le déjeuner et que la machine, arrêtée depuis une
heure environ, était remise en mouvement, chaudière a fait explosion avec un bruit comparable à un coup de canon ; le hangar qui la recouvrait a été anéanti ; des briques, des plâtras et des éclats de bois ont été lancés avec force dans différentes directions et à de très-grandes distances. Ces projectiles et la violence de la commotion ont brisé une quantité de carreaux dans l'atelier et dans les maisons avoisinantes ; personne n'a d'ailleurs été atteint, et le dommage se réduit à quelques dégâts matériels de médiocre importance et faciles à réparer. Le fourneau était placé sous un petit hangar de construction légère, couvert en zinc, au coin d'une cour sur laquelle ce hangar tirait des jours de deux côtés; du troisième, il était adossé à un mur d'un mètre d'épaisseur, qui le séparait d'une propriété voisine occupée par un lavoir; du quatrième,