Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1847, série 4, volume 12)

CIRCULAIRES.

CIRCULAIRES.

'cule qui adhère au verre, et qui n'est pas emportée par le mercure au moment où ce liquide descend. On a reconnu que l'on parait à cet inconvénient en mettant au-dessus du mercure une petite couche d'alcool faible ou d'acide acétique ; mais alors on s'expose à un inconvénient au moins aussi grave : l'oxyde de mercure se dissout dans l'acide acétique, ce qui empêche l'encrassement du verre ; mais sous l'influence de l'acide, le mercure absorbe successivement l'oxygène de l'air renfermé dans le manomètre, le volume du gaz diminue et le manomètre devient inexact. L'alcool produit un effet semblable; la vapeur alcoolique se combine avec l'oxygène de l'air, et produit de l'acide acétique. On remédie à cet inconvénient en plaçant, dans le manomètre, au lieu d'air, du gaz azote, que l'on obtient en faisant passer l'air atmosphérique à travers un tube de verre rempli de cuivre métallique, chauffé au rouge. On éviterait sans doute la plus grande partie des inconvénients que l'on a reprochés au manomètre à air comprimé par la construction suivante (fig. 3, Pl. VIII), qui a été proposée, il y a longtemps, à la commission centrale des machines à vapeur. Le réservoir de ce manomètre se compose de deux

est fermé à une de ses extrémités ; l'autre extrémité a été

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pièces en fonte.

La pièce inférieure forme une espèce de godet abcd qui renferme le mercure. La pièce supérieure porte trois tubulures 1° Une tubulure cenlrale 0, dans laquelle on fixe le tube manométrique proprement dit ; .2o Une tubulure latérale Al, par laquelle on met le réservoir du manomètre en communication avec la chaudière le tube qui établit cette communication est muni d'un robinet qui permet de soustraire à volonté le manomètre à la pression de la vapeur ; 3° Enfin une seconde tubulure latérale N, que l'on peut fermer hermétiquement avec une vis V, et qui sert à introduire le mercure, ou à mettre le manomètre sous la pression de l'atmosphère après que la communication avec la chaudière a été interceptée. Le tube manométrique est un tube de cristal de 30 centimètres environ de longueur; il a 4 millimètres de diamètre intérieur et 3 millimètres d'épaisseur de parois. Il

usée suivant une section droite bien plane. Il doit être ajusté dans la tubulure centrale 0, et pour que la pression intérieure ne puisse pas le soulever, on a pratiqué sur ce tube, à la lampe, un léger renflement qui sert à le maintenir d'une manière invariable dans la I ubulure O. On pèse la quantité de mercure qui remplit completement ce tube, en ayant soin qu'il ne reste pas de bulles d'air sur les parois. On pèse ensuite successivement des quantités de mer, , , du poids du mercure qui remplit le tube entier; on verse successivement dans le tube ces quantités de mercure, clou marque, avec un pinceau fin trempé dans du vermillon, des traits aux points où s'arrêtent les colonnes de mercure. Au lien de peser ces quantités de mercure, il sera plus simple de les mesurer dans un tube divisé. Pour que les traits ne puissent pas s'effacer, , il faut les graver sur le tube avec l'acide hyclroiluorique. A cet effet, on recouvre le tube bien sec d'une couche de vernis liquide, semblable à celui qu'emploient les graveurs sur cuivre à l'eau-forte, et qui conserve une certaine transparence après sa dessiccation. Lorsque ce vernis est sec, on l'entame avec une pointe aux endroits où l'on doit marquer les divisions, de macure égales à '8, 7,

nière à mettre à nu la surface du verre. 11 suffit alors d'appliquer avec un pinceau de l'acide hydrofluorique sur

les traits, et de laisser mordre l'acide pendant un intervalle de deux à cinq minutes, suivant son état de concentration ; après quoi on lave le tube à grande eau et on enlève le vernis. Il serait plus facile de graver immédiatement les traits avec un diamant ou une lime fine en acier ; mais on donne

ainsi beaucoup de fragilité au verre, qui se fend souvent à l'endroit où il a été entamé. Pour fixer le tube gradué dans la tubulure 0, on l'enveloppe, à l'endroit de son renflement, d'une tresse de chanvre imbibée de mastic au minium. La tubulure 0 et la pièce métallique u ur, qui s'applique dessus portent une gorge dans laquelle s'engage le renflement du tube ; on serre ces deux pièces l'une sur l'autre au moyen de vis, et il reste une couche de mastic interposée entre elles Le