Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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INTRODUCTION.
particulier, contenant ordinairement une proportion considérable de matières inutiles, ont pour la
plupart une valeur fort inférieure à celle d'un
poids égal du métal utile qu'ils renferment. Pour épargner la dépense qu'entraînerait le transport lointain de ces matières, il convient donc en général que les minerais soient traités à proximité
des mines, dans des fonderies liées à ces dernières par des voies économiques de communication, et réunissant d'ailleurs les conditions naturelles les plus favorables au traitement métallurgique. C'est dans ces conditions que sont ôtacontraire si naturellement dans le système décimal. J'aurais introduit d'ailleurs, dans cet ouvrage, une grande complication, si j'avais présenté simultanément dans les deux' syslèmes tous les résultats numériques nécessaires à l'exposé des faits. Reconnaissant néanmoins la convenance de conserver, pour certaines évaluations, la trace des unités anglaises, je nie suis arrêté aux déterminations suivantes Toutes les évaluations de longueur, de surface et de volume ont été directement exprimées en unités métriques. Les poids ont été exprimés en tonnes anglaises, les valeurs en shillings et en fractions décimales du shilling : l'égalité ou le rapport simple qui existe entre ces dernières unités et celles qui leur correspondent dans le système français, rendent très-faciles les conversions approximatives que le lecteur aurait à faire d'un système à l'autre. Les conversions rigoureuses peuvent d'ailleurs être faites au moyen des rapports indiqués ci-après I pouce anglais s pied anglais. 1 yard 1 mille
0.,025 12 pouces .
0m.305
3 pieds 1760 yards.
1609m,315 411,043 3601,348
1 gallon bushel
8 gallons. i livre (avoir-du-poids) okil,454 s quintal 112 liv. a. d. p SOki1,79 tonne 20 quintaux. 1015101,91 I shilling 15,260 I. livre sterling 251,208 20 shillings shilling par tonne anglaise équivaut a 1r,24 par t000 kil. 1 livre sterling par tonne anglaise équivaut à 21f,81. par 1000 kil.
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INTRODUCTION.
blies les grandes fonderies de cuivre de l'Altaï, des monts Ou rais , de la Russie d'Europe , de la Suède et de la Norwège., de la Hongrie du Tyrol, ,
de l'Allemagne du Nord
partout, dans ces
grands districts métallurgiques,. la position géographique des usines a été rigoureusement déterminée par celle des gîtes métallifères : il est rare que la distance franchie par les minerais y excède 5o kilomètres; presque toujours elle est inférieure à 10 kilomètres. Les fonderies galloises, elles-mêmes, se sont d'abord établies dans des conditions semblables, au centre de nombreuses mines exploitées sur les côtes du Cornouailles et du Devonshire, du pays
de Galles, de l'Irlande, dans l'île de Man, etc. Les minerais amenés par voie de mer, de distances
ordinairement comprises entre Io° et 400 kilomètres n'y sont pas grevés de frais de transport plus considérables que ceux qu'exigent sur le continent des distances dix fois moindres. Mais depuis vingt ans cet ancien ordre de choses s'est remarquablement modifié : les heureuses conditions naturelles réunies dans le sol du pays de Galles; le haut degré de perfection donné aux procédés métallurgiques de ce district; l'immense
commercemaritime qui met, en quelque sorte, la Grande-Bretagne en contact avec tous les pays
commerçants; enfin le génie entreprenant des négociants anglais, ont progressivement étendu le rayon d'approvisionnement des usines galloises celui-ci n'a aujourd'hui d'autres limites que celles
du globe terrestre. Lors même que les minerais indigènes viendraient à manquer, les fonderies du pays de Galles , alimentées par les minerais du littoral européen, de l'île de Cuba, du Mexique,