Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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INTRODUCTION.
INTRODUCTION.
bonne fin démontre la convenance d'en entreprendre vingt autres. Sous peine de retarder indéfiniment l'achèvement de ce travail, j'ai dû
la description méthodique et la théorie des dix
m'attacher aux faits principaux' et mettre souvent
maires au moyen desquels on peut donner à la
des bornes à mes recherches, sans méconnaître l'intérêt qui s'attacherait à celles que j'ai négligées. J'ai dû encore circonscrire ces recherches pour
description des phénomènes métallurgiques cette précision qui est le moyen essentiel de progrès de toutes les sciences et qui a manqué jusqu'à ce jour à la métallurgie; comme application de ces principes, je présente toutes les réactions métallurgi-
ne pas donner à mon travail des proportions démesurées ; et peut-être le lecteur trouvera-t-il
que je n'ai point évité cet écueil. J'avoue que dans un art aussi compliqué que la méthode
, il me paraît impossible d'être à la fois concis et complet : il en sera de même de tout travail écrit en vue de l'application par l'industrie; le praticien qui s'efforce d'appliquer une méthode nouvelle, en prenant pour guide une description semblable 1 celle que je présente au public, trouvera toujours que celle-ci pèche plutôt par défaut que par excès : en pareille matière, il ne faut donc pas hésiter à subordonner les règles littéraires aux convenances de l'industrie. Les titres placés en tête des divers paragraphes
galloise
indiquent le plan suivi dans la rédaction de cet ouvrage. J'expose dans le § 1" les conditions économiques dans lesquelles sont placées les fonderies galloises, particulièrement en ce qui concerne la population ouvrière, l'achat et le transport dès minerais, des combustibles, des fondants, des matériaux et des réactifs de toute nature. Je signale dans le § 2 les caractères distinctifs de la méthode de travail propre aux fonderies du pays de Galles et la classification qu'établissent les fondeurs, en vue de ce traitement , dans les nombreuses sortes
de minerais fournies par .toutes les parties du globe. Les § 3 à 12 ont spécialement pour objet
manipulations principales de la méthode galloise. Je présente dans le § 13 quelques principes som-
ques de la méthode galloise dans une série de tableaux où l'on trouvera la proportion relative et la composition élémentaire de toutes les matières qui interviennent dans chacune des dix opérations, et celle de tous les produits qu'on en ob-
tient. J'indique en grand détail dans le 514 les frais de toute nature auxquels donne lieu, dans les
fonderies du pays de Galles, le traitement d'une tonne de minerais : ce résultat est le seul criterium dont on puisse se servir pour apprécier, aussi bien au point de vue industriel qu'au point de vue de la science, la valeur relative des divers procédés métallurgiques. En continuant à négliger ce
genre de recherches, comme elle l'a fait trop souvent jusqu'à ce jour, la science se priverait de son principal moyen de certitude et de contrôle. Je n'ai rien négligé à cet égard pour approcher autant que possible de la verne : j'appelle l'attention du lecteur sur les moyens d'observation et de calcul dont j'ai fait usage à cette occasion, et spéciale-
ment sur le secours que j'ai tiré de résultats du § [3, pour calculer les frais de traitement des diverses classes de minerais. Dans le§ 15, m'élevant à un point de vue plus général , je présente un résumé des observations que j'ai 'recueillies depuis
quinze ans touchant l'état actuel de la produc-