Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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5 Ier. CONDITIONS GÉNÉRALES
Du TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE.
auxquels le fondeur paie moyennement osu.,5o par tonne.
au mousse. A cet effet, il débat de gré à gré avec
Enfin les minerais sont amenés des .pôrts le port du cor, Cornwall et du Devon aux fonderies ou aux ports
frais de nourrittire si"L,08 par jour, pour chaque
Transport des minerais depuis m'au
jusqu'aux gallois les plus voisins, par une classe de navires
fonderies galloises.
et de gens de mer affectés presque exclusivement à cette sorte de transports, avec cette économie qui règne toujours dans les industries pratiquées sur une vaste échelle. Ces navires jaugent ordinai-
rement de 100 à 150 tonneaux les termes extrêmes que j'ai eu occasion d'observer dans le Cornwall et dans le pays de Galles sont 6o et
220 tonneaux.
importe que les navires puissent
pénétrer à toutes les marées dans les embouchures de rivières où sont groupées les principales usines ; et, à cet effet, leur tirant d'eau ne doit pas excéder 3m,20.
Détails sur l'industrie maritime
Un navire de dimension moyenne soit de
ayant pour objet lu() tonneaux , est ordinairement monté par huit les transports de marins, savoir minerais. capitaine payé par mois.
.
. .
1 mate ou second capitaine, payé. 5 matelots, payés ensemble. . . . 1 mousse, sans appointements. .
8
120 shil. 55 250 0
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Les navires appartiennent quelquefois aux cornpagnies de fondeurs; quelques-uns sont la pro-
priété des capitaines qui les commandent; le
plus grand nombre appartient à des propriétaires étrangers à l'industrie minérale, et surtout à des compagnies d'armateurs. Le propriétaire du navire, outre les appointements indiqués ci-dessus accorde la nourriture à l'équipage et l'habillement
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le capitaine le nombre de marins qui doit être employé à bord du navire, et lui alloue, pour
marin; en sorte que, pour un équipage com-
posé comme il a été dit ci-dessus, les frais journaliers de nourriture monteraient à 8s"".,67. La somme totale des appointements et des frais de nourriture étant ainsi réglée entre le propriétaire et le capitaine, celui-ci engage l'équipage sur lequel il a pleine autorité , et qu'il peut d'ailleurs réduire au-dessous da nombre convenu en réglant en conséquence avec ses subordonnés les appointements et la ration. Dans tous les cas, le marché passé pour la nourriture de l'équipage assure au capitaine un certain bénéfice. Ces navires sont pour la plupart construits dans les petits ports du Cornwall , tels que : Appledoor, Bidiford , Barnstaple , etc. ; leur prix courant pour
tout tonnage s'établit à peu près à raison de
24o shillings par tonneau légal de jauge : il s'applique aux navires munis de tous leurs agrès et prêts à prendre la mer. Souvent, dans les ventes publiques, on peut se procurer ces navires pour un prix moindre. C'est ainsi, par exemple, qu'à la suite d'une faillite, j'ai vu vendre , à Swansea, pour 17.000 shillings, un navire de 14o tonneaux,
ayant seulement un an de mer et en bon état d'entretien ; ce qui ne faisait monter qu'à 121 shillings le prix du tonneau. Les navires font généralement dans le cours d'une année treize voyages entiers (aller et retour) entre le Cornwall et le pays de Galles, en sorte qu'un navire de 13o tonneaux transporte annuellement 1690 tonnes ((le 20 quint.). La distance