Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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1". CONDITIONS GÉNÉRALES
neaux à tuyères, puis de conduire ces gaz dans des appareils distincts pour Mettre à profit leurs propriétés chimiques et calorifiques. Les tentatives de ce genre que j'ai observées dans toutes les parties du continent n'ont point, jusqu'à ce jour, répondu à l'attente de leurs auteurs : presque toujours les inconvénients résultant de la complication des appareils ont balancé les avantages qu'on avait en vue; souvent ces essais ont entraîné en pure perte d'énormes dépenses. Il est digne de remarque qu'a l'époque même où l'on tentait si infructueusement, et à. l'aide d'appareils si dispendieux, d'appliquer sur le continent les combustibles en poussière et non collants aux opérations fondamentales de la métallurgie, ce problème se trouvait déjà résolu par les fondeurs gallois d'une manière aussi simple qu'efficace. C'est sans contredit à cette ingénieuse
découverte qu'est due la supériorité qui leur reste acquisejusqu'à ce jour : il leur eût été di& ficile de conserver le monopole du traitement des minerais étrangers , s'ils avaient dû employer comme combustibles les houilles marchandes qui trouvent des débouchés si avantageux et des prix
si élevés sur le littoral du Royaume-Uni et de l'Europe continentale. A cette occasion, comme pour beaucoup d'autres faits appartenant à l'histoire dés arts industriels, il y a lieu de s'étonner qu'une des découvertes les plus ingénieuses et les plus mémorables de la métallurgie ait jusqu'à ce jour passé inaperçue et n'ait pas même été signalée
par les écrivains technologistes de la GrandeBretagne. Dès l'année 1836 , époque de mon premier voyage en Angleterre, mon attention étant vivement dirigée sur la gazéification des
DU TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE.
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combustibles , j'ai pu remarquer le trait caractéristique de la méthode galloise; niais personne n'a
pu m'indiquer à quelle époque il a été introduit dans la pratique des ateliers.
Je décrirai en détail, aux ss 3 et 4, ce mode ingénieux de combustion des combustibles secs
pulvérulents, et rue bornerai à insister ici sur la nature et le prix des divers combustibles consommés.
Les combustibles qu'on peut considérer comme
Anthracites
la base du traitement métallurgique sont des
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anthracites menus dont les élémentsne subissent, origine et prix.
par l'action brusque de la chaleur, aucune agglutination. Ils forment le résidu non exportable de ces célèbres charbons que le .pays de Galles expédie maintenant au dehors en si grandes quantités, et qui entre autres destinations, alimentent, concurremment, avec les houilles de Newcastle,
la navigation à vapeur de toutes les mers du globe. Considérés indépendamment des matières terreuses , ils rendent par la calcination en vase clos de o,8o à o,85 de carbone fixe. Plus mélan-
gés de matières terreuses que ne le sont les anthracites en morceaux, ils n'en tiennent cependant qu'une proportion modérée, comprise ordi-
nairement entre o,o5 et 000. Les résultats suivants donnent la composition chimique de cinq variétés employées simultanément, et souvent après mélange partiel, clans l'une des principales fonderies de la rivière de Swansea les matières d'essai sur lesquelles j'ai opéré ont été prises avec grand soin sur-des tas considérables de combustibles provenant de cinq couches différentes :