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3. p OPÉRATION.

concernant la composition chimique moyenne des deux classes de minerais soumis à ce grillage. Les

minerais pauvres de la première classe proviennent presque tous du Cornwall et de l'Irlande; les minerais plus riches de la seconde classe sont pour la plupart importés de l'île de Cuba. Mélange des Le combustible servant au chauffage des four-. eombustiblesem- neaux où s'effectue ce grillage, est entièrement ployés.

menu et composé de 0,72 d'anthracite mêlé à 0,28 de houille : la composition moyenne et le prix de ces deux combustibles ont été indiqués, § ter, pag. 81 à 84. Aux prix indiqués pour chacun des combustibles , ce mélange coûte à l'usine 4sh. 11. ,92 la tonne. Les fours de grillage reçoivent,

outre le combustible neuf, une très-faible quantité de menues escarbilles qui tombent avec le mâchefer au-dessous des grilles, soit des fourneaux mêmes de grillage, soit de tous les fourneaux de fusion, de rôtissage et d'affinage. Par ce motif, les fours consacrés aux grillages des minerais et de la matte bronze (opération I et III), consomment effectivement un peu plus, et tous les autres fourneaux un peu moins qu'on ne le calculerait en tenant seulement compte des quantités de combustible neuf chargées sur les grilles. Cette circonstance est, au reste, trop peu importante pour

qu'il y ait utilité d'en tenir compte dans le calcul des frais relatifs à chaque opération. La première manipulation qu'exige le grillage Transport intérieur des mine- des minerais, est le transport des minerais à griller rais à griller.

depuis les dépôts adjacents au quai sur lequel débarquent tous les minerais, jusqu'aux trémies si-

tuées au-dessus de la voûte des fourneaux de grillage (Pl. I, fig. 3 et Pl. HI, fig. 4 et 5). On

GRILLAGE DES MINERAIS.

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peut voir, dans la description du matériel de la fonderie ( ) que la distance verticale comprise entre les deux niveaux du dépôt et des trémies est franchie par les minerais, sous l'impulsion d'une machine à vapeur, au moyen d'un plan incliné ; en sorte que le travail accompli

par les ouvriers comprend, d'une part, le transport en brouettes des minerais depuis le lieu de dépôt jusqu'au bas du plan

de l'autre, le

, transport de ces mêmes brouettes pleines depuis le haut du plan incliné jusqu'aux trémies; à l'un et l'autre niveau les rouleurs ont en outre à ramener les brouettes vides en sens inverse.

La quantité de travail à laquelle donne lieu ce premier transport intérieur est défini par les données suivantes. Les minerais de première et de deuxième classe, à transporter par semaine, en six jours de travail effectif, présentent un poids de 741%6. Le grillage de chaque charge dure exactement douze heures, y compris le temps du déchargement; on élabore donc, dans chaque four, deux charges en vingt-quatre heures de travail continu. Malgré cette continuité

du grillage le transport des minerais peut être aisément accompli par un seul poste de rouleurs dans un travail de jour. Il suffit pour cela de fixer, à neuf ou onze heures, selon la saison de l'année,

le moment de la charge. Un seul poste de jour peut alors aisément emplir de grand matin les trémies pour la charge de jour ; puis recommencer immédiatement un autre emplissage peur la charge qui doit être faite douze heures plus tard. Les ouvriers préposés au transport ont donc à opérer chaque jour de travail, sur 1231,6.. Les distances à franchir sont les suivantes:

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