Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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5 3. Jr OPÉRATION. ,48 le sommet du pont o, jusqu'au niveau de la sole, près des rampants p p donnant issue au gaz. Cet
GRILLAGE DES MINERAIS.
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abaissement progressif de la nappe de flamme est
Le mouvement est encore moins sensible dans le gaz inférieur : les vapeurs blanches d'acide sulfurique s'y élèvent verticalement avec une extrême
chi à plusieurs causes
lenteur, sans aucun indice de translation hori-
l'inclinaison donnée à
la voûte; l'affluence des gaz brûlés i , qui viennent sans cesse accroître le volume de la masse gazeuse supérieure à la flamme; enfin, près des rampants p, le remou produit par le brusque rétrécissement
de ces deux orifices, seules issues ouvertes aux gaz qui se mouvaient jusque-là dans un espace beaucoup plus considérable. On voit très-distinctement que les rampants ne soutirent que les gaz brûlés i i , ou le mélange g g de ces gaz avec les restes du gaz combustible e e; car les rudiments de flamme qui persistent encore çà et là, et qui se montrent de temps en temps à cette extrémité du four, sont refoulés sur le seuil des rampants et surtout sur la partie contiguë, de la sole. La couche gazeuse supérieure envahit donc en ce point toute la hauteur de l'appareil (voir Pl. 1, 2). Les limites de la couche gazeuse inférieure se trouvent par cela même fixées : sa hauteur, égale près du pont à om,46, se réduit à rien vers l'extrémité opposée , particulièrement au devant des rampants de sortie. J'ai calculé précédemment ( pag. 137), combien était faible la vitesse horizontale imprimée au gaz supérieur; les ondulations de la flamme rendent appréciable pour l'oeil l'extrême lenteur du mouvement de translation imprimée à cette masse gazeuse, et confirment l'exactitude de ce calcul; elles prouvent aussi que cette vitesse devient considérable (quintuple environ), à l'entrée des rampants de Sortie.
fig.
zontale; seulement ces vapeurs, en approchant de la nappe de flamme, s'infléchissent du côté de la sortie des gaz, et prennent ainsi le mouvement ho-
rizontal de la nappe supérieure. En observant plus spécialement les phénomènes qui se manifestent dans l'embrasure des portes de travail , on remarque que des filets d'air froid animés d'une grande vitesse se précipitent dans le four, soit par l'orifice ménagé au cernre de la plaque de chaque
porte, soit par les petites fissures qui existent entre les bords de cette plaque et la feuillure du cadre de fonte où elle s'engage. Le mouvement de cet air est parfaitement indiqué par le refoulement exercé sur les vapeurs sulfureuses : cn aperçoit très-clairement que l'air frais, beaucoup plus lourd que les gaz déjà introduits dans le four, tombe de suite sur la sole; il vient constamment, à la surface du minerai, remplacer celui que le grillage a particilement altéré. Ce courant arrive, comme on voit, dans les meilleures conditions; il ne va point refroidir, dans la partie supérieure ou moyenne du four, les gaz déjà échauffés; il se porte directement sur la couche de minerai auquel le contact d'un corps froid ne peut être que favo. rable, VI la tendance des minerais sulfurés à trop is'échauffer par le grillage; il [bu mit d'ailleurs l'oxygène pur à la tranche du four où ce réacti [est le plus nécessaire.
J'ai estimé de la manière suivante la quantité
()l'affiné d'air
d'air ainsi admise dans la région inférieure du tjlèisse-1 rdnai:iésele alda-boratoire.