Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)

162 Caractèrespar-

S 3. Ir° OPÉRATION.

Ici vient se placer une remarque importante.

ipieca:rsddêgesagié,ae:Les gaz exhalés par les fonderies galloises forment

dans le grillage autour de ces usines une sorte de nua4 blanc teldes sulfures métalliques.

lement épais, que la transparence de Pair s'y trouve complétement détruite. Il m'est souvent arrivé pendant des journées entières, où le vent ramenait vers le sol les gaz sortant des cheminées, de ne pouvoir distinguer dans les parties les mieux éclairées de ces ateliers aucun objet situé à

instantanément la transparence de l'air dans les laboratoires où s'évapore de l'acide sulfurique et où se décomposent des sulfates. Une expérience

directe m'a d'ailleurs démontré la présence de l'acide sulfurique dans les vapeurs qui, pendant toute la durée de l'opération , se dégagent des minerais soumis au grillage (5 16, 3 ).

visibles lorsque le vent les a transportés à 6 kilomètres des usines. Cette opacité des gaz dégagés ne peut être attribuée, comme je l'ai souvent entendu dire, à l'acide sulfureux, car ce gaz est absolument incolore et transparent, soit dans l'air

sec., soit dans l'air humide. La transparence de l'atmosphère , ainsi qu'on le peut aisément constater par expérience directe, n'est nullement al-

cette prévision (5 16, 4); plusieurs minerais n'ont offert aucune trace d'acide sulfurique; clans aucun d'eux la proportion de cet acide n'a été

masses, et je n'ai jamais observé qu'elle soit troublée par les vapeurs très-chargées d'acide sulfureux qui se dégagent de certaines usines où l'on extrait le soufre des minerais de soufre natif. L'opacité et la couleur blanche des vapeurs dégagées sont, au contraire, dans toutes les usines que j'ai eu occasion d'observer le caractère distinctif des gaz produits par le grillage des sulfures métalliques, et surtout des sulfures de fer et de cuivre.

de o,o14 que j'ai admise dans le tableau I du i 3 est vraisemblablement plutôt an-dessus

sontex trêmementpersistants, et sont parfois encore

térée lorsqu'on y brûle le soufre en grandes

Ce caractère ne me paraît pouvoir être attribué '!1

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L'opacité des vapeurs sulfureuses dugrillage, et Opacité des par suite la proportion d'acide sulfurique contenu, Îaagpeeredeuxcene sont jamais plus grandes qu'au moment où la v"Ter.it l'acide charge est, extraite du four. J'en avais d'aboreriuel due'sigguredee°s, conclu que la proportion de sulfates contenue dans les minerais grillés devait être fort considérable l'analyse de ces minerais n'a pas confirmé

une distance supérieure à 4 mètres. Ces nuages

Ir

GRILLAGE DES MINERAIS.

qu'à la présence dans le gaz du grillage d'une proportion considérable d'acide sulfurique. La saveur

dominante du gaz des fonderies galloises n'est .nullement celle de l'acide sulfureux ; c'est exactement celle de ces vapeurs épaisses qui troublent

I ai

trouvée supérieure à 0,022 : la proportion moyenne ,

qu'au-dessous de la teneur moyenne ; enfin, l'analyse démontre aussi que l'acide sulfurique, retenu par les minerais grillés, y est combiné avec la chaux et la magnésie plutôt qu'avec les bases métalliques. De ces faits il résulte que dans les conditions du grillage gallois, les sulfates de fer et de cuivre ne peuvent subsister. J'en conclus aussi que dans tous les grillages de minerais de cuivre sulfurés à gangue de pyrite de fer, le dégagement de l'acide sulfurique est une circonstance aussi habituelle, aussi caractéristique que celle de l'acide sulfureux (1). (1) La théorie du grillage des sulfures de fer et de