Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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FONTE POUR MATTE BRONzE.
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5 4. ne OPÉRATION.
avec précaution, au moyen d'un ringard pointu l'orifice qui correspond à la partie inférieure du
vrier a essentiellement pour objet, en premier lieu, d'isoler et de mettre en suspension dans la scorie chacun de ces fragments de quartz; en second lieu,
récipient intérieur oo (P1.11, j7g. i et 5) : le
mince filetde matte liquide qui sort aussitôt tombe de la gouttière en fonte ri' dans le réservoir en tôle uti,,que rafraîchit au besoin un courant d'eau froide. La matte s'y divise en petites grenailles ayant au
de dégager les grenailles de matte qui tombent aussitôt au fond du bain. Le rablage terminé, l'ouvrier referme la porte de travail; il retouche au besoin le craya et le dispose de telle sorte que pendant cette dernière époque de la fusion, la température du four soit portée au terme maxi-
plus la dimension d'une lentille, et en moyenne celle d'un grain de chènevis. Le fondeur ouvre ensuite la porte de travail et commence à tirer la scorie hors du four :les détails de cette manipulation, une des plus délicates et des plus caractéristiques de la méthode galloise, diffèrent essentiellement
mum que la nature des choses permette d'obtenir. L'ouvrier fait alors tous les préparatifs de la coulée : il relève à la pelle la masse de sable accumulée surie sol, au-dessous de la porte de travail (Pl. H, fig. i et 2) : après en avoir nivelé la surface, il y
de ce qu'on peut observer dans les fonderies du continent. La pratique adoptée est la conséquence nécessaire de la nature toute spéciale de la scorie. La base de la scorie galloise est, comme on le verra plus loin, un silicate ferreux qui, considéré
pratique quatre cavités de forme rectangulaire, destinées à recevoir et à mouler grossièrement les scories. Le centre de l'un de ces moules désigné
(PI H, fig_ t ) par le n° i, correspond à la ligne verticale passant par le milieu du bord extérieur de la table de fonte qui forme le seuil de la porte de travail pp; il en résulte que la scorie tirée au dehors de la porte se précipite toujours dans ce
isolément, jouit d'une grande fusibilité. Mais cette
masse fluide tient en suspension une multitude de fragments de quartz et de roches quartzeuses dont la dimension varie depuis la grosseur d'une pointe d'épingle jusqu'à celle d'une noix : ces fragments , si abondants qu'ils se touchent presque,
premier récipient. Les trois autres moules sont pra-
tiqués de part et d'autre de cette cavité centrale, le long de la paroi du four : les digues de sable qui les séparent sont disposées de telle sorte que
produisent le même effet que des matières terreuses en suspension dans l'eau; elles communiquent à la masse une consistance boueuse si prononcée que l'immersion brusque du ringard développe seulement. à la surface de ce liquide
lorsque le moule n° r est rempli, la scorie qui continue à y affluer coule d'abord dans le n° 2, puis dans le n°3 ; lorsqu'enfin ces deux derniers sont
imparfait deux ondulations qui se propagent à peine à or',3o au delà du centre d'ébranlement.
remplis, le trop-plein du n° commence seulement à couler dans le moule n° 4, en se déversant pardessus une digue plus élevée que les autres.
Un quart d'heure environ après la fin du brasdmeastslecorees.tirage sage, l'ouvrier commence la coulée en débouchant
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On ne pourrait réussir à extraire la scorie du four en lui offrant simplement une issue inférieure au niveau de la surface : il faut nécessairement recourir à l'emploi du râble comme on le fait pour tous
Coulée de la
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