Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)

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Interruption hebdomadaire et reprise du travail.

5 4. it OPÉRATION.

FONTE POUR MATTE BRONZE.

fours contigus se dépose au fond du cylindre en tôle u u placé entre ces deux fours 1). L'ouvrier chargé de reprendre cette matte la tram-porte, à une distance moyenne de 35 mètres, dans un dépôt u ( Pl. 4) placé à proximité des fours n° III où elle doit être grillée. Son travail consiste à élever, au moyen d'un treuil (Pl. II, fig. 3), jusqu'à la surface du sol, les cylindres plus ou moins remplis de matte, puis à en charger le contenu dans des brouettes qu'il roule au dépôt.

tant vide, l'ouvrier donne alors le coup de feu de deux heures, nécessaire au nettoyage de la sole puis, la grille restant fortement chargée, il suspend le tirage en ouvrant la porte de travail et quitte l'atelier à 4 heures 4o minutes. Lorsque les ouvriers ont à passer une charge spéciale de scories, ils font

Le travail hebdomadaire d'un four de fusion en activité est distribué de la manière suivante. Le travail étant toujours suspendu le dimanche, la température du four baisse considérablement pendant cette époque de repos : pour être en mesure de commencer la fonte le lundi matin, il faut, douze heures plutôt, c'est-à-dire dès le dimanche soir, recommencer le chauffage. Il salit pour cela de fermer la porte de travail qui était restée ouverte depuis le samedi soir, puis de conduire le feu comme on le faitpendant le travail proprementdit.Un seul ouvrier, prenant le poste de nuit du dimanche au lundi, suffit au réchauffage de quatre fours contigus. Le four étant ramené à la température blanche,

on fait la première charge le lundi à 5 heures du matin et l'on continue le travail comme il a été dit ci-dessus. La première et la seconde charge passent ordinairement moins vite que les autres en opérant sur les charges moyennes de it,3o précédemment indiquées , on a généralement passé 28 charges le samedi à 6 heures du matin. L'ouvri er

qui prend le poste à ce moment ne fait ordinairement que deux charges dans la journée, ce qui le conduit jusqu'à 2 heures 4o minutes. Le four res-

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toujours ce travail après la dernière charge de la se-

maine , ce qui prolonge jusqu'à 8 heures environ la durée du poste. En supposant qu'une telle charge supplémentaire soit repassée tous les 15 jours , le poste du samedi a une durée moyenne de 12 heures; en tenant compte du réchauffage, les deux ouvriers chargés du service de chaque four, four-

nissent donc par semaine un nombre total de 11,25 postes de 12 heures. Le salaire total qui leur

revient pour chacune des 3o charges de minerai étant de 1s"".,4 2, la journée de travail de 12 heures serait moyennement payée 311.,79 à chacun d'eux;

le salaire par semaine se trouve porté dans ces conditions à 21s""-,53.

Ces fours de fusion se détériorent assez rapide- Réparation des temps de ment : la nécessité des réparations se fait d'abord fours; e ulylôiirnéage et d'ac-

sentir dans le rampant de cheminée qui ne dure moyennement que deux mois et demi.; la chauffe et le pont durent 4 mois; la voûte et les parois latérales, 3o mois. Chaque four, après une campagne de 3o mois , doit être reconstruit en entier, y compris 3 ou 4 mètres de la partie inférieure de la cheminée. Ces réparations et la mise en feu entraînent de grandes pertes de temps : les varia-

tions dans l'approvisionnement de minerai et dans le degré d'activité imprimé aux ateliers, obligent souvent de tenir en chômage temporaire un certain nombre de fours , dont la grille reste chargée