Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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FONTE POUR MATTE BRONZE.
5 4. IP OPÉRATION.
fin de la quinzaine, sans addition de minerais grillés. Enfin, les fragments réunis. comme il a été dit ci-dessus , dans une boîte commune, puis
Les scories riches repassées pendant 15 jours dans
pulvérisés tous ensemble, ont donné une 63e prise
......
d'essai représentant la' teneur moyenne de scories riches à repasser dans la fonte Il. La seconde série de matières d'essai, recueillie en
vue de déterminer la teneur des scories rejetées,
a été prise au hasard sur les l'aides de l'usine. Chaque échantillon a été formé au moyen de 4 fragments pesant ensemble 4 kilogrammes en-
viron
,
mais toujours pris en divers points d'une
même masse de scories : j'ai également obtenu de
cette manière 58 échantillons pulvérisés pesant environ 20 grammes chacun, et représentant la teneur moyenne d'autant de masses prises au hasard parmi les produits de tous les fours n°
Les échantillons des deux séries ont été plus tard pulvérisées de nouveau et passées dans un tamis de soie très-fin : c'est sur le produit de cette seconde pulvérisation qu'ont été faites les prises d'essai définitives et les analyses dont j'offre ciaprès les résultats Teneur moyenne en cuivre des scories rejetées de la fonte
no H. 10 Sur les produits de 58 fontes suc- 20 Sur 58 fragments pris au hasard cessives d'un même four. sur les halées de tous les fours.
2 échantillons avec I 3
10 26 11 4 1
0,009 0,008 0 007 0,006 005 0 004 0 003 0,002
I échantillon avec 1
3 5
8 17 13
6 2
ss
Total et moyenne. . 0,0051
0,012 0 010 0,009 0 008 0 007
2
58
... Total et moyenne.
00 0,,0°58 0,003 00 0,002
0,0053
le four, où les scories immédiatement rejetées ont une teneur moyenne de 0,0051, tiennent. 0,008 Les scories rejetées provenant d'une refonte spéciale de scories riches tenant 0,008 de cuivre, ne tiennent plus que. . . . . 0,003 .
Les résultats concernant les scories rejetées Mode d'essai des
prouvent que même avec les Soins apportés au choix des matières d'essai , il est impossible de les méthodes chicompter sur les indications d'une analyse isolée, miques. quelque exacte qu'elle puisse être. L'irrégularité
fsoesn p(tur,i ees jeatIql oui;
avec laquelle le cuivre est disséminé dans les produits rend complétement illusoire, en ce qui concerne un échantillon déterminé, la précision que
l'on tenterait d'apporter à la méthode d'essai; il est évident qu'une méthode expéditive, telle, par exemple, que celle qui est suivie dans plusieurs fonderies du continent et qui consiste à doser sim-
plement le bouton de matte obtenu dans l'essai
par voie sèche, qu'une telle méthode, dis-je, offre une approximation d'un ordre bien supérieur à celle qu'on peut atteindre dans le choix
de la matière à essayer. Le mode d'essai des fonderies galloises, où l'on apprécie à vue sans rien peser, me paraît même offrir plus de garanties d'exactitude que les essais par voie sèche ou les moyens chimiques plus parfaits qu'on pourrait d'abord être tenté d'y substituer. La précision chimique n'aurait d'utilité qu'autant qu'elle s'appliquerait à la masse entière des scories réduite en poudre impalpable. Si, dans l'impossibilité de préparer une telle prise d'essai, on se borne à choisir quelques fragments représantant autant que possible la teneur moyenne de la masse, on retombe de fait dans le cas d'une ap-
Tome XIII ,
1818.
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