Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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4. ne OPÉRATION.
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scorie, avec les autres silicates métalliques ou
la routine aux indications de la théorie; mais
provenant de la fonte de minerais de cuivre sulfurés , et la scorie produite en même temps, on
surtout à ce que celle-ci, mal informée de faits, propose une application fausse ou inopportune des
principes de la science. Ma profonde conviction est que les sciences physiques ne commenceront exercer sur la pratique des ateliers une impulsion décisive qu'a dater du moment où les faits, simples
en apparence, très-complexes en réalité, qui composent le domaine de la métallurgie seront connus des savants, dans leurs moindres détails comme ils le sont des ouvriers, qui, depuis un temps immémorial, s'en transmettent la tradition. État de combinaison du cuivre
FONTE POUR MATTE BRONZE.
préciation à vue; la précision de l'essai chimique appliqué à une telle matière, est donc entièrement subordonnée à celle de l'appréciation préalable ; il est donc plus logique de s'en tenir au système des fondeurs gallois, et de concentrer exclusivement sur celle-ci l'aptitude de l'essayeur. L'étude approfondie des arts métallurgiques conduit presque toujours à de semblables conclusions : j'y ai souvent trouvé pour ma part l'explication des infructueuses tentatives de perfectionnement inspirées par l'étude trop exclusive des sciences physiques et chimiques. Les échecs de ce genre ne tiennent pas essentiellement, comme on l'a dit trop souvent, à la résistance qu'oppose
Le seul examen minéralogique des scories de
conte, dans tala fonte n° II prouve que le cuivre y est en scorie. grande partie contenu à l'état de matte mécaniquement mélangée : cependant, comme le lit de fusion contient une grande quantité d'oxyde de
cuivre, on pouvait présumer qu'une proportion notable de cet oxyde, saisie par la silice, se trouvait combinée intimement, dans la pâte de la
terreux. Les recherches multipliées que j'ai faites à ce sujet m'ont démontré que la scorie galloise ne retient jamais la plus légère trace d'oxyde ni
d'oxydule de cuivre ( § i6, 6) ; elles m'ont en outre conduit à découvrir un fait qui avait jusqu'alors échappé à l'attention des.métallurgistes ,
et qui à mes yeux constitue le trait le plus général, le plus essentiel de la théorie des fontes de minerais de cuivre sulfurés. Ce fait, qui s'est reproduit sans une seule exception pour toutes les scories des sept principaux groupes de fonderies
de cuivre de l'Europe, peut s'énoncer comme il
suit. Si l'on analyse simultanément la matte
reconnaît que, pour une quantité donnée de cuivre, la scorie tient toujours plus de soufre que la matte. Pour la scorie galloise en particulier, j'ai constaté les faits suivants. La matte produite pendant une quinzaine dans
l'un des fours n° II, tenait en moyenne : cuivre
o,346, et soufre 0,298; la scorie produite en même temps , clans ce même four, tenait en moyenne : cuivre o,005, et soufre o,006. La proportion de soufre est donc : Dans la matte. . Dans la scorie. .
0,86 1,20
soit 1,00 1,40
On ne peut déterminer directement l'état de
Influence d'un
combinaison sous lequel le soufre en excès se sTfnot_ssitalasie'die,
trouve engagé dans la scorie : les acides, en effet, fer.
décomposent en même temps les sulfures et les silicates, et dissolvent également les oxydes des silicates et les métaux des sulfures. Mais.. les ana-