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.362 SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPÉENNES

temps, parmi les alluvions des ruisseaux, de véritables galets de cuivre natif enlevés aux affleurements par les eaux courantes. Ces précieux indices, longtemps négligés à cause des difficultés que pré,

sente le parcours du pays, ont enfin été appréciés; une colonie de mineurs s'est disséminée dans de nombreuses concessions, et le petit village de

Kewena-Point, devenu le centre de ce mouvement, possède déjà un journal hebdomadaire principalement consacré aux explorateurs et aux exploitants.

Les gîtes du lac Supérieur s'étendent sur un très-vaste périmètre, puisqu'ils sont également l'ob.jet de travaux sur les rives Nord-Ouest qui appartiennent au Canada. Leurs formes ne peuvent pas encore être considérées comme définies, car la description de M. Jackson ne s'applique qu'à quelques points spéciaux, son extension à toute la région métallifère serait en dehors des faits proba-

bles indiqués par les analogies : M. de Verneuil est revenu avec l'idée que ces minerais se trouvaient

principalement dans des filons qui traversent à la Ibis les trapps et les grés soulevés. Ces filons seraient composés de quartz, de spath calcaire, de prehnite et de laumonite contenant du cuivre natif en lames, en dendrites cristallines, en plaquettes, enfinen rognonslenticulairesquelquefoistellement considérables que dans l'exploitation d'un de ces Ions il a fallu faire construire un outillage spécial pour pouvoir entamer et débiter le cuivre en fragments transportables. Nous ne pouvons donc savoir encore si ces minerais sont contemporains des masses trappéennes,

ou postérieurs; mais ce qui est hors de doute c'est qu'ils sont intimement liés à la sortie de ces

AVEC LES MINERAIS DE CUIVRE ET DE PER.

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roches et qu'ils constituent un exemple de plus, acquis à la science, en faveur des relations que DOIJS avons indiquées.

Cette extension des relations géognostiques entre les gîtes exclusivement cuprifères et les roebestrappéennes , donne quelque importance à une étude plus détaillée que nous avons eu occasion de

faire sur les minerais de cuivre et les trapps du Dillenburg. Nous trouverons en effet, entre les filons de ce pays caractérisés par la pyrite cuivreuse et les grunstein qui forment les traits principaux de l'accidentation et de la composition du pays, des relations différentes de celles que nous avons indiquées en Toscane et qui ajoutent quelques

faits aux relations qui subordonnent en tant de poin ts 1 es minerais de cuivre aux roche.s trappéen ne.

Si l'on examine sur la carte géologique de l'Allemagne, les environs de Dillenburg, on voit que ce pays situé vers la lisière septentrionale du Nassau , constitue dans le massif de transition un îlot remarquable par une composition spéciale. Des zones étroites, formées par des alternances schisteuses et calcaires supposées devoniennes, courent du Sud-Ouest au Nord-Est, en suivant le mouvement général de direction de la grande zone des calcairesanthraxifères qui traversent, pl us au Nord,

la Belgique et la Prusse rhénane. Ces schistes et calcaires devoniens sont superposésaux grauwackes

et schistes siluriens du massif, et accidentés par des roches trappéennes très-dévdeoppées, disposées en zones qui suivent la même direction. Un second groupe desmêmes roches, affectant la même disposition se trouve un peu plus au Sud, de Limburg à Weilburg et Braunfels. Les roches trappéennes du Dillenburg couvrent