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I . IXeOPÉRATION.

tières; et ce réchauffement du four caractérise essentiellement la troisième époque du travail. On emploie de nouveau 6 heures pour reporter trèsgraduellement le four à la température où il était parvenu à la fin de la première époque : on atteint ce résultat en fermant. hermétiquement toutes les

portes et en laissant le registre ouvert, sauf pendant les courts intervalles où il convient d'imprimer une plus vive impulsion au tirage. La croûte scoriacéesupérieurese liquéfie aussi graduellement

qu'elle s'était formée dans l'époque précédente la masse caverneuse, rougie à sa surface par le courant de flamme et par le rayonnement de la voûte

et des parois, donne une certaine prise à l'action oxydante de l'air qui y afflue au travers du registre,

tandis que les matières fondues filtrant au travers de la masse vont réagir sur la sole, dans les mêmes conditions que pendant la deuxième époque. On reproduit donc simultanément, jusqu'à un certain point, les deux réactions qui caractérisent les deux premières époques. A minuit, soit 18 heures a prèsle commencement de l'opération , la matière en élaboration ne retient plus qu'une faible quantité de soufre ; il ne

reste plus qu'a séparer le cuivre presque affiné des oxydes qui jusque-là y restent mécaniquement mélangés, en scorifiant ceux-ci au moyen de la silice. On y parvient en portant les matières

à une température fort élevée. A cet effet l'ouvrier ferme le registre jusqu'alors ouvert il lute avec de l'argile les interstices qui pourraient encore admettre l'air par ces ouvertures; il débarrasse la grille d'une partie du craya ; il dégage particulièrement les divers orifices qu'il faut y maintenir, d'après la règle indiquée au § 4, pour

483 l'admission de l'air; enfin il entretient la chauffe pleine de combustible, par des charges qui , à POUR CUIVRE BRUT.

ROTISSAGI

dater de ce moment, se succèdent au moins à deux heures de distance. Sous l'influence de la haute température qui se développe, les oxydes

réagissent sur là silice qui était mélangée mécaniquement sous forme de sable aux maties chargées dans le four, et surtout à celle qui est fournie sur le pourtour de la sole par les parois du four et par l'argile que Von y ajoute à cet effet. Sous la même influence, le cuivre devenant complétement fluide, se rassemble à la partie inférieure de la sole , abandonnant les oxydes qui montent à la surface et se dissolvent peu à peu dans les silicates. A 5" 45' du matin, la séparation du cuivre et de la scorie étant complète , l'ouvrier écume le bain par la porte située à l'extrémité du grand

axe, puis fait couler le cuivre et le reçoit dans une rigole formée de sable comme clans les opérations précédentes. Le four étant ainsi vidé, on procède aussitôt à l'introduction d'une nouvelle charge.

La proportion relative des matières premièresmance des maet des produits de l'opération peut être établieeilLèrdess,Prroedmu'iêtsr.es ainsi qu'il suit BALANCE DU RÔTISSAGE POUR CUIVRE BRUT.

Matières premières.

Produits.

Matte blanche (le la fonte IV. 0,577 Maltes - régules du rôtis -

Cuivre brut de matte blanche. 0,433

sage VIII ....... .

.

Fonds cuivreux de VI et VIII Minerai très-riche ce classe)

Matières terreuses: sable

Idem : briques et argile. . Oxygène atmosphérique. . Total

0,171 0,034 0,035 0,016 0,008 0,159 1,000

Idem de mattes-régules. . . 0,193 Idem de fonds cuivreux. . . 0,030 Scorie de rôtissage, pour IV. 0,087 Débris de fourneaux, pour IV. 0,007 Cuivre des balayures d'atelier, 0 001 pour VI

Acide carbonique et eau du minerai. Acide sulfureux Total

0 ont 0,293 1,000